iPhone plus longtemps supporté
Qui ne l’a jamais entendu, Apple pousserait à la consommation en limitant les possibilités offertes par ses modèles, un défaut dont le monde Android serait épargné. Sauf que confronté aux faits, quand on considère le support d’Apple en terme de logiciels face à celui offert du côté Android de la force, la critique ne tient pas.
Pour TheUnderstatement, Michael Degusta a pris le temps de comparer le support logiciel offert à tous les acheteurs américains d’un téléphone intelligent de 2007 à juillet 2010 et ce, sur une période de 3 ans à partir de la mise en vente du modèle. En vert, les téléphones qui peuvent recevoir la dernière mise à jour majeure du système, en jaune un retard d’une mise à jour majeure, en orange deux versions majeures et en rouge, trois versions majeures ou plus. En pointillés est symbolisée la période pendant laquelle des mises à jours mineures sont mises à disposition.
Il suffit de regarder globalement les couleurs pour se rendre compte du fossé qui séparent les téléphones sous iOS des téléphones sous Android. Et plus précisément, on se rend compte que :
– 7 des 18 téléphones Android sortis n’ont jamais pu faire tourner la version majeure du système disponible au moment de la sortie (alors que le 3GS sorti en juin 2009 est livré avec iOS 5),
– 12 des 18 téléphones Android n’ont pu le faire que pour quelques semaines,
– 10 des 18 téléphones Android étaient à deux versions majeures de retard à la fin de la période d’engagement de 24 mois,
– 11 des 18 téléphones Android n’avait plus accès à quelque mise à jour que ce soit un an après la sortie du téléphone,
– 13 des 18 n’avaient plus de mise à jour accessible avant même que le téléphone soit retiré de la vente,
– 15 des 18 téléphones n’ont pas pu faire tourner le téléphone sorti en décembre 2010.
Et cerise sur le gateau, au moins 16 des 18 téléphones Android sortis aux Etats-Unis depuis 2007 n’auront pas accès à la nouvelle version d’Android Ice Cream Sandwich.
Le constat est clair, les fabricants vendent le téléphone puis laissent tomber leurs clients dont la majorité sont pourtant engagés pendant 24 mois avec l’opérateur.