Steve Jobs : extraits de sa bio
La biographie de Steve Jobs, qui sortira en français mercredi prochain, sera l’occasion pour le défunt fondateur d’Apple de régler quelques comptes avec certains de ses collègues de la Silicon Valley. Le quotidien canadien La Presse a obtenu quelques extraits de l’ouvrage de Walter Isaacson au travers desquelles Steve Jobs n’est pas tendre avec le patron de Microsoft, Steve Ballmer : «Rien ne changera chez Microsoft tant que Ballmer sera aux commandes», déclare Jobs, qui estime qu’aussi bien Redmond qu’IBM sont en déclin, la faute au peu d’importance que ces entreprises portent sur leurs produits.
Malgré la concurrence accrue de Google, le moteur de recherche s’en sort sans trop d’égratignures : «À différentes époques par le passé, des sociétés ont personnifié la Silicon Valley. […] Je pense qu’Apple a joué ce rôle durant un temps, puis cela n’a plus été le cas. Et aujourd’hui, je pense que c’est Apple et Google – un peu plus Apple, je dirais. Selon moi, on a su résister à l’épreuve du temps».
On découvrira également dans cette biographie -du moins ceux qui l’ignoraient- que le caractère de Steve Jobs était bien trempé, ce qui contribuait d’ailleurs ses collaborateurs à se dépasser : «Je suis comme ça. Inutile de me demander d’être ce que je ne suis pas».
Steve Jobs avait une conception amusante de la mort, qui pensait qu’il s’agissait d’un interrupteur on/off. «Clic et plus rien ! C’est sûrement pour cela que je n’ai jamais aimé les interrupteurs on/off sur les produits Apple». Plus sérieusement, il avait envie de croire qu’après la mort, «quelque chose perdure, peut-être notre conscience».