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L’activité en ligne pollue

iMike

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Le monde tout numérique dans lequel nous baignons a certes réduit la consommation de papier, mais nos activités en ligne n’en sont pas moins polluantes. L’Ademe (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a publié une étude chiffrée concernant le poids en CO2 des envois de courriels, des requêtes web et des supports de transmission de documents (du type clé USB). Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ces usages ne sont pas particulièrement éco-friendly !

Le courriel «pèse» ainsi 136 kg de CO2 par an et par salarié français, si l’on estime qu’un employé reçoit en moyenne 58 e-mails et en envoie 33 chaque jour, à raison d’1 Mo par mail. L’Ademe prend en compte le fonctionnement des ordinateurs de l’émetteur et du destinataire, la production desdites machines (composants électroniques), ainsi que les serveurs permettant l’envoi et la réception des données.

Pour consommer moins, l’Agence conseille de réduire le nombre de destinataires : en retirer un permet d’économiser 44 kg par an et par salarié !

Les requêtes web ne sont pas plus environnementalement correctes. la recherche d’infos sur un moteur de recherche représente 9,9 kg de CO2 par an et par internaute ! Pour réduire ce poids, il s’agit d’utiliser des mots-clés précis lors de ses recherches, et enregistrer les sites dans ses signets : hop, c’est 5 kg qu’on économisera tous les ans.

Quant à la clé USB, l’Ademe prend en compte la production de l’accessoire ainsi que l’impact de la lecture des fichiers. Résultat : un document de 10 Mo transmis sur une clé de 512 Mo émet 11 grammes de CO2. Préférez donc l’e-mail… ah non.

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