In-app : Apple beaucoup plus souple
En toute discrétion, Apple a revu un des points les plus polémiques concernant la gestion des micro-paiements pour les éditeurs de presse et plus généralement les fournisseurs de contenus : il n’est désormais plus nécessaire qu’un abonnement soit proposé au même prix «ou moins cher» sur l’AppStore par-rapport à une offre extérieure à la boutique pommée. Apple a toute simplement retiré des guidelines ces mentions de prix, même l’exigence qui voulait que les abonnements externes à l’AppStore soient répliqués à l’identique sur l’échoppe est passé à la trappe.
En résumé : les éditeurs de contenus peuvent proposer des abonnements in-app aux tarifs qu’ils souhaitent (et pourquoi pas en y rajoutant les 30% de la commission d’Apple…), et ils n’ont plus à proposer les mêmes abonnements sur l’AppStore et en-dehors de l’AppStore.
Ces deux points constituaient une pomme de discorde majeure entre Apple et la presse depuis l’annonce de ce système d’abonnement en février. De nombreux groupes de presse ont exprimé leur mécontentement sur le sujet, ce qui a certainement poussé Cupertino à mettre un peu d’eau dans son vin. Des services comme Netflix peuvent également souffler : ils pourront rester sur l’AppStore.
Mieux : Apple autorise désormais qu’une app puisse accéder à du contenu (qu’on songe à des magazines, de l’audio, de la vidéo ou des bouquins) souscrit à l’extérieur de l’app, par exemple depuis le site web de l’éditeur. Il faudra toutefois qu’il n’y ait ni bouton ni lien dans l’app qui permette à l’utilisateur d’acheter ce contenu.
Rappelons que les magazines et autres apps de contenus qui veulent rester disponibles sur l’AppStore et profiter du système d’abonnement ont jusqu’à la fin du mois pour obtempérer.