Intel : l’iPad à la marge
Les dirigeants d’Intel avouent tout de même que l’iPad prend des parts «à la marge», lorsque des consommateurs peu fortunés ont à faire un choix entre un ordinateur et une tablette. Le fondeur rappelle qu’il en avait été de même au moment de l’explosion des netbooks, mais désormais les ventes de portables classiques et d’ultra-portables connaissent une croissance régulière.
Plus intéressant, Intel assure également qu’Apple n’est pas un «destructeur» mais un «catalyseur» du marché : «Apple a fait un superbe travail pour réinventer cette catégorie. Nous pensons que les tablettes sont excitantes, et nous accueillons bien volontiers leur arrivée», a indiqué la société qui a bien du mal à rivaliser avec les processeurs à architecture ARM sur ce segment de marché. Les processeurs Atom sont à cet égard bien plus gourmands et moins performants que leurs rivaux ARM, tandis que le choix de Windows 7, souvent jumelé avec un proc Intel, est remis en cause : l’OS n’est pas adapté à un usage «tablette».
Le fondeur espère pouvoir être compétitif en 2011, avec des tablettes sous Android, MeeGo et Windows.
Niveau chiffres purs et durs, Intel a réalisé son meilleur trimestre de tous les temps (couvrant les trois mois d’été), avec un chiffre d’affaires de 11,1 milliards de dollars et des bénéfices de 3 milliards.
