Mauvais calcul pour Amazon
Amazon craint l’iPad. Steve Jobs était encore sur la scène du Yerba Buena Center le 27 janvier dernier à présenter la nouvelle tablette Apple, qu’Amazon prenait son téléphone et contactait les éditeurs pour connaître les conditions qu’Apple leur offrait – et ce qu’ils avaient promis à Apple.
Depuis quelques mois, le boutiquier voulait verrouiller avec les éditeurs la garantie que les livres à destination du Kindle seraient tarifés au même prix que pour n’importe quel lecteur, voire moins cher. Pour les amadouer, la société de Jeff Bezos promettait un meilleur pourcentage sur le prix de vente des bouquins.
Le hic, c’est que plusieurs éditeurs et Amazon sont toujours en contrat au mois et non pas liés sur plusieurs années, ce qui donne à ces derniers une grande souplesse pour renégocier avec le boutiquier en ligne, surtout avec Apple qui offre en plus une relative flexibilité sur leurs tarifs… Dans l’affaire, c’est Amazon qui perd toute marge de manoeuvre et qui s’est piégé lui-même, d’où le relatif affolement suite à la présentation de l’iPad…