Warner : satisfecit pour l’iPhone
La Warner et son patron Edgar Bronfman sont fondus de l’iPhone. Lors de la présentation des résultats financiers de la major, Bronfman a ainsi fait l’article du mobile pommé, indiquant que celui-ci permettait d’augmenter l’intérêt de la musique en mobilité et qu’il «étendait substantiellement» le marché global de la musique numérique. Dernier exemple en date : le lancement de l’iTunes Store mexicain (lire «iTunes Store, AppleStore : ouvertures»).
Toujours d’après Bronfman, le succès d’Apple en la matière (et on imagine qu’il fait aussi allusion à l’iPod touch) a permis à la maison de disques de voir ses ventes numériques grimper de 11% malgré la crise. Il note que la flexibilité des tarifs, apparue en avril, à eu un impact positif (pas forcément pour les amateurs de musique…) : les ventes n’en ont pas été affectées, et qu’elle aidait à augmenter le chiffre d’affaires. «Ce modèle nous offre la souplesse de proposer plus de choix et nous fourni une opportunité de différencier notre offre», assure t-il, même si on n’en voit pas bien les résultats.
Pour le reste, malgré ces belles paroles, les ventes de CD ont chuté de 11%, la Warner a perdu 37 millions de dollars cette année pour un chiffre d’affaires de 769 millions.