Dvorak fou du MacBook Pro
Il y a des petites choses qui, d’un rien, vous donne le sourire pour toute la journée, avec au fin fond de vous le sentiment délicieux que rien de ce qui se passera désormais n’aura d’importance.
John C. Dvorak, éditorialiste pour PC Magazine, est depuis toujours la bête noire des utilisateurs Mac, n’ayant jamais cessé, contre vents et marées, son entreprise de démolition des ordinateurs et produits d’Apple. Dans sa dernière chronique, l’idiot du village global annonce que son fils, la chair de sa chair, venait de switcher vers un Mac, un MacBook Pro en l’occurrence ! «Il ne t’a rien dit parce qu’il avait peur que tu deviennes fou et que tu ne lui demandes de le jeter», d’après sa femme – on imagine l’ambiance pesante qui doit peser sur la famille… Le fils honni a en effet profité de la promotion «Back to School» pour s’offrir un iPod en plus, ce dont on pourra difficilement le blâmer – et ce qui montre aussi que le fiston est moins bouché que son père.
Mais loin de faire donner les trompettes de la mort, le bonhomme (peut-être un peu émoussé par son combat inutile ?) a approché de la bête et… a presque craqué ! «[Cet ordinateur] m’a impressionné. Il a ce boîtier “unibody” en aluminium qui lui donnent l’impression d’être solide comme un roc». Et attendez de lire ce qu’il pense du touchpad multi-points : «Deux doigts sur le trackpad permettent de réaliser toutes sortes de mouvements intéressants et astucieux. Toutes ces fonctionnalités me font réaliser que je suis en retard (“I have fallen behind”)». Au passage, cela donne une idée de la pertinence de ses chroniques…
On achève la confession avec cette conclusion, à graver au frontispice du cimetière des analystes qui n’ont jamais cru au potentiel des ordinateurs pommés et ceux qui ont proféré mille fois la mort d’Apple : «Si je devais acheter un ordinateur dans la minute, ce serait probablement celui-ci».
Rappelons toutefois que Dvorak a viré sa cuti il y a deux ans déjà, en recommandant dans la même publication le Mac (lire «Dvorak recommande le Mac»).