Marché du disque : ça sent le sapin
Je serais une major, je m’interrogerais franchement sur mon avenir – et sur ma façon de faire mon job. Le Monde propose en effet un instantané du marché du skeud en France, et ce n’est guère brillant : un tiers des galettes vendues ne concerne que 200 albums, le fameux Top 20. Bref, ça va mal pour l’album, qui souffre du téléchargement (légal ou illégal) de single et des fermetures des petits disquaires. Si certains labels spécialisés (dans la musique classique ou le jazz) parviennent à tirer leur épingle du jeu, cela n’empêche pas ce marché de tomber en lambeaux : -40% en quatre ans… Les majors n’ont vraiment pas su prendre le train d’internet et sont en train de plomber toute une industrie ! Source : iGénération