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Les mauvais garçons du Club des Cinq majors du loisir, qui les accumulent, viennent peut-être de tomber sur un os. En effet, une des lois scélérates que l’intense lobbying qui pratique la RIAA arrive à faire voter par le Congrès des États-Unis a fini par énerver Don Henley, leader de Eagles, et Sheryl Crow. Il faut dire qu’il ne s’agit de rien moins que limiter les droits des artistes sur leur propres copyrights. Le résultat s’appelle la Recording Artists Coalition, forte de 550 membres, dont Madonna, Bruce Springsteen, et Randy Newman, et entend contester haut et fort “les pratiques comptables et contractuelles de l’industrie du disque”, ainsi que le rapporte le Monde. Et Don Henley ne mâche pas ses paroles… Extraits choisis : “Ça c’était trop, j’ai pensé que tôt ou tard ils finiraient par nous dépouiller de tout”, “Les labels dormaient pendant la révolution numérique ! Et maintenant ils en paient le prix. S’ils traitaient les artistes correctement, nous serions de leur côté pour combattre le piratage ! Récemment, on a entendu beaucoup de belles phrases à Washington sur les excès, la fraude, le crime dans les entreprises, mais rien ne sera fait tant que Bush sera président, car il est l’un d’entre eux.”. Merci pour toutes ces précisions, ainsi que quelques autres, que vous retrouverez ici ou là.
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