Chronique d’un achat fébrile (8)
Que fait-on dans
un Bruxelles caniculaire en pleines vacances ? On s’offre un tout
nouveau PowerMac et on le raconte à tout le monde. Voici la chronique
consumériste d’un Juju assoiffé de gigahertz et de Jaguar.
Huitième épisode : mercredi 28 août
A la lecture des épisodes précédents, vous avez capté, je crois, mon irrésistible envie de PowerMac bipro, nouvelle génération. Mais jusqu’à présent, je ne vous ai jamais expliqué pourquoi j’attends fiévreusement cette machine.
Outre son design inédit à mes yeux (tous les goûts sont dans la nature), ses capacités de stockage et le gain de puissance qu’il va m’apporter (passer d’un mono 400 à un bi 1 GHz, ça laisse rêveur), mon futur nouveau G4, va, j’en suis sûr, m’ouvrir de nouvelles portes dans bien des domaines qui me sont chers (dans tous les sens du terme).
Je réalise des documentaires de création depuis près de 15 ans. Le Mac à ports Firewire, Final Cut Pro et le DV ont révolutionné ma manière de travailler car aujourd’hui, je maîtrise quasi toute la chaîne de production, du tournage au montage. Quasi… puisqu’il me manque encore un élément devenu essentiel dans la diffusion de mes films : le DVD.
Equipé d’un Superdrive et de iDVD 2, mon futur G4 fera sauter cette ultime barrière technique. D’ailleurs, dès réception de l’engin, mon premier projet sera de transférer toutes mes réalisations (et celles de mes amis) sur DVD.
Par ailleurs, j’aurai enfin accès aux effets en temps réel sous Final Cut 3 et à des temps d’exportation QuickTime nettement revus à la baisse. Ce ne sera pas du luxe !
Ma compagne ne quitte plus son iPod. Elle utilise donc tout le temps iTunes. Elle sera ravie de pouvoir convertir beaucoup plus rapidement ses CD en MP3.
De mon côté, je vais expérimenter le montage et le mixage son pour aider un copain musicien. Il veut produire un CD de démo pour son groupe… mais il est fauché. Je vais l’aider du mieux que je pourrais. Le retour de l’entrée audio (en 24 bits de surcroît), va nous donner un solide coup de pouce. Il ne me restera plus qu’à me procurer Deck 3.5… et à caser tous les membres du groupe dans mon étroit bureau !
Le web animé
Quand j’aurai terminé l’apprentissage du fabuleux Dreamweaver MX et amélioré mes notions de Javascript, je tâterai Flash. Ici, nul besoin d’une machine super puissante. Mais le confort du gigahertz rendra ma vie de web-designer en herbe plus confortable.
Nul besoin non plus de gigaflops supplémentaires pour faire bien tourner Xpress. Par contre, l’usine à gaz qu’est Indesign ne devrait pas cracher dans la soupe ! Et je dois dire que ce dernier me tente assez, vu les tarifs insensés que pratique Quark et l’absence honteuse d’une version carbonisée de son logiciel phare.
Photoshop 7, lui aussi, profitera de ma nouvelle config. Il sera ravi de mouliner les pixels avec l’assistance des deux G4 très nerveux, de la DDRam, de la carte ATI Radeon 9000 Pro et du contrôleur disque ATA-100. Je suis curieux de voir l’enfant terrible d’Adobe à l’œuvre sur mon Mac dernier cri. D’autant plus que je me suis mis sérieusement à la photo numérique depuis cet été. Et un 4 millions de pixels, ça génère de gros fichiers !
Jaguar libéré
J’ai un aveu à vous faire : je bosse toujours sous MacOS 9. Je trouve que l’Unix d’Apple se traîne trop sur mon G4/400 pour envisager toute forme de production professionnelle. Mais avec ma nouvelle machine, je compte passer définitivement à Jaguar, optimisé pour les bipro et le G4 (rapide si possible). Je fonde aussi beaucoup d’espoirs sur Quartz Extrême qui devrait briller avec la Radeon 9000.
Alors bon sang, il arrive quand ce fichu G4 ?
Suite au prochain épisode…
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