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Multi-points: retour sur le brevet

neilime

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L’acceptation par l’office américain responsable des brevets de la demande de protection d’Apple sur ses techniques concernant le multi-points a fait couler beaucoup d’encre numérique. Beaucoup de critiques ont été faites à Apple notamment en ce qui concerne l’absence d’antériorité d’Apple sur ces technologies (voir “Un brevet majeur pour Apple”).

RoughlyDrafted revient aujourd’hui sur cette passion médiatique pour remettre les points sur les i et les bloggeurs en prennent pour leur grade.

Il ressort en effet insidieusement de la lecture de ces rapports sur le brevet en question qu’Apple n’aurait breveté que l’idée du multi-touch qui consiste à faire reconnaître par un appareil qu’un utilisateur a posé ses doigts sur une surface tactile.

Or évidemment, Apple n’est pas la première entreprise à lancer le concept sur le marché.

En revanche, Apple protège à travers ce brevet un bon paquet de procédés qui lui permettent de détecter ce que souhaite faire l’utilisateur quand le mouvement de ses doigts ne reflètent, sur l’écran tactile, pas forcément sa volonté.

Les utilisateurs d’iPhone auront en effet sans doute remarqué que c’est rarement le milieu du doigt qui sert de pointeur (essayez de manipuler un menu en mode portrait en tenant l’iPhone/iPod en mode paysage) ou que parfois l’iPhone décide de ne pas suivre à la lettre le mouvement du doigt, par exemple pour faire défiler une page Safari sur laquelle on a zoomé. Dans cet exemple, même si le doigt décrit un axe pas tout à fait vertical, le texte défilera quand même vers le haut sans de décaler à droite ou à gauche pour un meilleure confort de lecture.

Ce sont donc tous ces procédés informatiques traduits en algorithmes qu’Apple a réussit à protéger avec son brevet, et pas simplement le fait de poser deux doigts sur une surface intelligente.

Une différence à bien souligner quand on oppose Palm et Apple à propos d’une potentielle guerre des brevets.

The iPhone Multitouch Patent Myth