Rogers ne pensait vendre l’iPhone
Lors de la présentation des résultats du dernier trimestre de Rogers (300 millions de dollars canadien en bénéfice), le patron de l’opérateur de l’iPhone au Canada a affirmé qu’il n’envisageait pourtant pas de vendre le téléphone pommé cette année.
Mais une proposition de dernière minute de la part d’Apple les poussant à prendre pour 150 millions de dollars d’iPhone a été accepté de leur part.
Le patron révèle aussi que le 9 juin, jour de l’annonce de l’arrivée de l’iPhone au Canada, les ventes des autres smartphones se sont effondrées au point que des fabricants comme Nokia ont du accepter des baisses de prix significatives pour relancer les ventes.
Pas de précision en revanche sur le nombre de vente d’iPhone en vertu d’une clause de confidentialité dans le contre liant l’opérateur et Apple. Mais si on admet que le prix du téléphone tourne autour de 450$, cela ferait avec 150 millions de dollars dépensés, environ 330 000 unités commandées. Pas sûr qu’elle aient toutes été livrées.
Dernière confidence aux investisseurs, jamais Rogers n’avait autant baissé le prix d’un téléphone pour le vendre à ses clients. Mais le patron ajoute que le retour sur investissement, vu le revenu généré par abonné, devrait plus rembourser l’effort consenti sur le prix du terminal. Sans blague ?