Le SPAM submerge la CNIL

En ouvrant, le 10 juillet, une boite à lettre électronique destinée à recevoir les plaintes des internautes à propos des courriers reçus et non souhaités, la CNIL avait vu un peu petit : estimant que le trafic ne devrait guère excéder les 100 courriers par jours, une seule juriste devait se charger de leur traitement. Comme environ 20000 courriels ont submergé la boite, un dispositif plus imposant se met peu à peu en place. “Nous savions que le phénomène était important dans le monde anglophone mais nous ne pensions pas qu’il l’était autant en France”, a déclaré Thierry Jarlet, le responsable de la communication. “Il nous faudra l’été pour mettre en place tous les processus nécessaires au tri puis à l’étude des spams. En attendant, nous sauvegardons tous les e-mails que nous recevons précieusement sur des CD-ROM”.
Si vous souhaitez vous aussi faire suivre vos spams à la CNIL (qui, donc, les classera soigneusement) :
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