VoD : un marché mou
Les différentes lois contre le piratage (DADVSI l’an dernier, HADOPI cette année) ont toutes été vendues ainsi : plus de répression contre plus de fichiers disponibles à la vente sur les différentes plate-formes de distribution de contenus.
Si pour la musique, on arrive doucement à se procurer à peu près ce que l’on souhaite (et parfois sans DRM), il n’en va pas autant des films de cinéma, dont les studios traînent franchement la patte pour les mettre en ligne.
D’après le Centre National de la Cinématographie (CNC), on trouve en France au deuxième semestre 2008 3 234 films -hors “adultes” et téléfilms- sur huit plate-formes (Orange, Canal Play, TF1 Vision… toutes incompatibles Mac). C’est bien peu, même s’il s’agit d’une progression de 14,6%.
L’offre est plutôt maigre, et la demande tout autant. D’après le CNC, “le taux de consommation par utilisateur, tous genres de programmes confondus, connaît une certaine stabilité depuis le début 2008 à 3,5 actes payants par mois en moyenne”.
La VoD devrait exploser le jour où les tarifs de vente et de location baisseront -l’achat d’un fichier vidéo est aujourd’hui encore bien trop proche du prix d’un DVD- et quand les restrictions type “visionnage sous 24 heures” feront partie de l’histoire ancienne…