Les premiers tests de l’iPhone 3G
David Pogue, l’un des journalistes techno les plus connus de la planète, a eu l’insigne honneur de jouer avec l’iPhone 3G avant tout le monde et de délivrer la bonne parole dans son quotidien, le New York Times.
Enfin, la bonne parole, pas tout à fait : Pogue se montre en effet bien moins enthousiaste par l’iPhone 3G qu’il ne l’avait été par la première version : “L’iPhone-Mania devrait considérablement se ralentir. C’est en partie dû à la fin du mystère, mais aussi à cause des tarifs plus élevés des forfaits d’AT&T, et également parce qu’il n’y a pas beaucoup de nouvelles fonctionnalités dans ce qu’Apple nomme “l’iPhone 3G””.
La 3G en prend pour son grade, car la fonction est inutilisable dans une dizaine d’États américains – 16 États ont une couverture très limitée de leurs territoires. Le GPS est limité, à cause du manque de puissance de l’antenne : “On ne peut malheureusement pas faire grand chose avec le GPS. Le métal des voitures ou des immeubles de Manhattan est suffisant pour bloquer la réception de l’iPhone”.
Sur le versant des bonnes nouvelles -car il y en a !-, Pogue note une qualité bien meilleure de l’audio, notamment en appels. Et la meilleure fonctionnalité reste à venir : l’AppStore, qui sera également disponible sur l’iPhone v1. En conclusion, le chroniqueur décrit le smartphone comme une “mise à jour sympa”, sans plus. Un accroc pour Apple ?
Walt Mossberg, du Wall Street Journal, a également eu droit à son iPhone de test. Il se dit largement positif sur le terminal, il en apprécie le design et la forme générale, affirme que la 3G est une belle amélioration par-rapport à l’Edge… Mais balance également les défauts de l’appareil : la politique tarifaire d’AT&T, l’autonomie toujours en délicatesse (l’appareil aurait tenu 4 heures et 27 minutes en appel)… En somme, un “bien mais peut mieux faire” pour ce smartphone !