Illimité : Universal est pour
Cette offre, dévoilée il y a quelques semaines, aurait pu nous faire hausser les épaules, sauf qu’elle révèle un modèle économique intéressant de la part de la major : celle-ci “touche” en effet 33,50$ par mobile vendu, une somme forfaitaire qui lui permet d’ouvrir son catalogue aux gros consommateurs de musique. Même si le sens en est dévoyé, il s’agit là d’une sorte de licence globale, mais “privée” – rappelons que ce concept a pourtant été rejeté avec pertes et fracas par ces mêmes maisons de disque lors des discussions sur la loi DADVSI, et qui est encore aujourd’hui ignoré par les autorités.
Quel rapport avec Apple ? Des rumeurs ont circulé concernant la possibilité pour l’iTunes Store de proposer une solution identique, contre le reversement d’une sorte de taxe “premium” sur les baladeurs pommés (lire cette dépêche), une possibilité vite rejetée, en particulier pour cause du surplus de tarif trop important.
Unversal représente environ 26% des ventes de musique dans le monde. Si l’on calcule la somme à reverser à chaque grosses maisons de disque suivant leur part de marché, on arrive à une somme d’environ 130 euros par an… Ça commence à faire beaucoup, surtout pour Apple qui d’après la rumeur ne souhaitait pas augmenter de plus de 20$ le prix de ses baladeurs !
Reste désormais à savoir comment va se comporter l’offre de Nokia et comment elle sera accueillie par le public.