Blu-ray : ne pas s’enthousiasmer trop fort
Malgré la chute du HD-DVD et le ralliement de toutes les majors du cinéma, le Blu-ray n’aurait pas une dizaine d’années de chiffre d’affaires assuré, à l’inverse du DVD qui a eu droit à un boulevard après la mort lente de la VHS. C’est que les temps ont bien changé et que les accès au web sont de plus en plus rapides. Il est possible aujourd’hui de télécharger un film en haute-définition sur l’iTunes Store pour un prix et une qualité somme toute honnêtes. Et vu le prix des galettes Blu-ray, du contenu éditorial en plus (qui se limite trop souvent à un making-of promotionnel où tout le monde il a été trop génial), de la platine qui va bien, ainsi bien entendu que la télé qui saura afficher de la HD, on peut se poser la question de savoir si tout cela représente un achat bien pertinent. De plus, vos DVD, vous les regardez combien de fois ? Une fois, deux fois ?
Quant à Apple, même si elle faisait officiellement parti du camps Blu-ray, elle a choisi depuis longtemps le téléchargement. Et l’Apple TV take 2 représente à ce sujet un pas majeur vers la fin de la galette, qu’elle soit fourrée au laser bleu ou au DVD. Bien évidemment, tout cela ne concerne que les États-Unis – en Europe, l’internationalisation de l’iTunes Rentals/Movies Store est prévue pour cette année, si tout va bien (Apple avait fait la même promesse l’an dernier !).
– Une étude de Gartner et iSuppli
– La fin du HD-DVD chez Microsoft
– Steve Jobs pas très chaud sur la galette