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Interview : Apple dans l’éducation

Boro

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MacPlus : Comment se présente le marché de l’Éducation pour Apple en Europe aujourd’hui ?

Hervé Marchet : On a à nouveau un très bon trimestre, puisque Gartner nous a crédité de 20,6% de parts de marché, et c’est la première fois que nous passons les 20%, donc ça c’est un vrai succès, un vrai motif de satisfaction parce que c’est une reconnaissance de notre travail, et comme d’habitude c’est aussi du au fait que nous avons eu des parts de marché importantes à travers l’Europe : pas seulement en étant positionnés sur 1 ou 2 pays.

On est vraiment positionnés sur toute l’Europe et pas seulement nos marchés traditionnels qui sont l’Angleterre, l’Allemagne, la France et la Suisse. On a eu énormément de gains de parts de marché en Espagne, en Hollande et en Suède. Donc ça ça a eu un impact sur notre part de marché globale en Europe de manière assez importante.

Donc ça c’est une vraie reconnaissance : on a signé ce qu’on appelle les ‘ one to one ‘, un équipement “ un élève, un ordinateur ”, et là on a signé en Hollande et en Suède pour ces ‘ one to one ‘ quelque chose de très important : à chaque fois plusieurs centaines de machines.

Quant à l’Espagne, on a commencé maintenant à avoir une vraie reconnaissance dans les universités, avec un partenaire qui s’appelle Universia qui est lui-même avec la banque espagnole Santander, ce qui nous permet d’avoir accès à peu près à 80 universités en Espagne pour favoriser l’équipement des étudiants.

MacPlus : Sur le modèle du plan MicroPortable, ou plutôt université par université, un peu comme le Plan Accès Micro que vous aviez mis en place, par exemple avec Paris V ?

Hervé Marchet : Plutôt université par université. Quelque part le principe est un peu le même, mais ce n’est pas une action gouvernementale. C’est une action qui est menée a la base par une société entre guillemets privée qui est El banco de Santander et qui a créé une filiale qui s’appelle Universia avec un certain nombre de bénéfices qu’elle met de côté dans un souci social, et qui va permettre l’accès à l’informatique. Leur idée c’est que l’argent que la banque met à disposition sert à faire à la fois de la communication, et à avoir des équipes qui négocient des partenariats.

Pour notre part, nous nous avons négocié ce qu’on appelle des Apple on Campus, c’est-à-dire notre présence dans les universités avec des produits bien ciblés, des tarifs eux aussi bien ciblés pour ces universités, en accord avec elles, et ça ça permet d’équiper les étudiants de manière un peu plus globale. Donc c’est un MIPE, mais pas un MIPE gouvernemental.

Apple on Campus est dans cette continuité [du Plan d’Accès Micro], et ici on est à mi-chemin de l’Apple on Campus de chez Apple, et le système anglais qui vous permet lorsque vous payez des impôts de décider qu’une partie soit affectés à un projet particulier. Ici, au lieu que ce soit les impôts de particuliers il s’agit des bénéfices d’une entreprise privée qui a décidé d’affecter un partie de ses bénéfices sur un projet bien particulier. En Espagne l’important c’était l’accès au numérique, puisque le pays est en train de se développer de manière rapide depuis un certain nombre d’années déjà, et de rattraper des pays comme les États-Unis ou l’Angleterre au niveau de l’équipement de ses universités pour pouvoir faire un travail de fond important.

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