Un iMac en trompe-l’oeil
Steve Jobs a rappelé la doxa d’Apple en janvier dernier à l‘occasion de la présentation de l’iMac, quand les deux suites sont devenues un argument de vente majeur pour les ordinateurs à la Pomme – y compris sur le secteur de l’éducation – a fortiori si l’on garde à l’esprit qu’iMovie a été refait de fond en comble…
Une autre hypothèse – avouons-le intellectuellement beaucoup plus stimulante – voudrait que l’iMac…
Si l’on se place du point de vue du design, la mise-à-jour présentée le 7août n’est pas sans poser un certain nombre de questions. Même si la façade de l’iMac n’a en réalité fondu que d’un petit centimètre… Même si cette fameuse bordure semble du plus bel effet lorsque l’appareil est éteint, celle-ci n’en reste pas moins surprenante et demande à subir l’épreuve de l’usage, avec un risque de fatigue pour l’utilisateur.
Est-ce un parti-pris de la part des designers de la “bande à Sir Jonathan” ? Toujours est-il que l’iMac Core Duo 2 de 2007 a pris le strict contre-pied de son ancêtre construit autour du PowerPC G4 en 2002, et dont l’écran semblait flotter littéralement dans l’espace. En tout état de cause, le design actuel semble bel et bien avoir atteint ses limites avec un modèle de 24 pouces de diagonale, avec sa partie basse qui surélève l’écran et oblige à prendre un recul d’autant plus conséquent que sa luminosité est considérable.
Celui-ci semble en définitive davantage taillé pour visionner des DVD ou des diaporamas que pour travailler, impression que renforce encore l’adoption de l’aspect “glossy” (brillant) comme l’ont noté iMac tient en tous cas de plus en plus du téléviseur (voir la chronique du 20 mars).
[1] Avec la résolution d’un Cinema Display 23 pouces sur une dalle de 24, la diminution de l’impression d’acutance rend l’iMac moins tolérant aux défauts éventuels d’un cliché approximatif.
