La couche UNIX de Leopard
Chez Apple, point besoin d’en rajouter, on est très fier de la couche UNIX de son système d’exploitation. Une page complète lui est réservée sur le site d’Apple pour répertorier les fondamentaux de Mac OS X dans le domaine.
– D’abord la certification UNIX : Leopard est désormais un produit Open Brand UNIX 03 certifié qui se conforme aux standards SUSv3 et POSIX 1003.1. Il peut donc faire tourner sans problème ni surprises tout code répondant aux même spécifications.
– Le Terminal de Mac OS X passe en version 2 et supporte de manière complète grâce à Input Manager et CoreText de nombreuses autres langues que l’anglais avec un rendu amélioré de l’ASCII, de l’ISO et de l’Unicode.
– La couche TCP de Mac OS X peut désormais s’auto-adapter en fonction de la connexion internet utilisée pour optimiser la taille des paquets envoyés, ce qui nécessitait auparavant des applications comme Broadband Tuner.
– Autofs qui se charge du montage des volumes réseaux peut maintenant se charger de monter plusieurs volumes à la fois sans attendre que le précédent soit disponible.
– Leopard est désormais complètement 32 ou 64 bits, même les libraires graphiques Cocoa, X11 ou OpenGL le sont.
– La gestion des process a été améliorée pour tirer le maximum des machines à plusieurs processeurs. De plus, de nombreux sous-systèmes ont été optimisés pour en tirer partie : TCP pour le réseau, Autofs pour le montage de volume réseaux ou encore le serveur NFS …
– DTrace, issu de Solaris, est désormais intégré au cœur de Mac OS X. Et fait important : Java, Ruby, Python et Perl ont vu leur support étendu à ce sujet. Cela permettra aux développeurs d’observer toujours plus finement le comportement de leurs applications dans ces langages.
– Côté langage de script, Ruby 1.8.6 et Python 2.5 voient leur intégration encore plus poussées grâce à la passerelle Cocoa et leur intégration dans Xcode.
– Kerberos est supporté pour la gestion des accès aux volumes réseaux.
Pour finir Apple propose une boîte appelée Sandbox. Elle permet de tester une application inconnue en limitant ses privilèges tant du point de vu des accès au système de fichier que du point de vue de sa capacité à lancer une autre application ou à accéder au réseau. En cas de doute sur une application, cela permettra de vérifier son comportement. C’est dans cette Sandbox que tourneront les web-applications sur le Mac OS X de l’iPhone.
– What can the fully UNIX-compliant Leopard do?
– Security. Safer by design