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iPhone : ce serait SFR – Vodafone

Ormerry

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Alors que la sortie européenne de l’iPhone est encore bien loin, les négociations vont bon train entre Apple et les opérateurs téléphoniques, pour savoir lequel d’entre eux aura le privilège (?) de pouvoir coupler le smartphone Apple à ses forfaits.
Le secret est évidemment de mise, mais quelques indiscrétions filtrent parfois – indiscrétions tellement nombreuses et convergentes que l’on en vient, paranoïdes que nous sommes, à suspecter une intoxication. Ainsi, si l’on se doutait que le match se jouerait entre Orange et Vodafone (voir notre dépêche du 3 mai), c’est le choix de l’opérateur britannique qui, selon nos sources, semble se confirmer. La signature – discrète pour le moment – d’un accord portant sur l’ensemble de l’Europe, serait imminente.
Vodafone aurait mis en avant – évidemment – sa position de leader mondial, mais aussi sa culture d’entreprise anglo-saxonne. Vodafone est fortement implanté en Europe et en Asie – où il devrait également enlever le marché de l’iPhone, sauf pour le Japon.

En France, on devrait donc selon toute logique trouver l’iPhone… chez SFR, propriété pour presque 44% de l’opérateur anglais (et pour 56%, de Vivendi)… même si tout n’est pas si simple. L’oprérateur français est loin de partager cette culture anglo-saxonne du challengepermanent au niveau commercial et du point de vue de l’innovation. Le P-DG du même Vivendi, Jean-Bernard Levy, avait même dédaigneusement déclaré au mois de janvier que l’iPhone ne les intéressait pas en tant qu’opérateur, celui-ci ne leur permettant pas de vendre de juteux services supplémentaires à leur clients (voir la dépêche du 27 janvier). L’engouement pour l’appareil aux États-Unis aura-t-il motivé depuis un tel aggiornamento dans la doctrine du Français? Voire.
On rappelera en outre que Pascal Cagni le Vice Président d’Apple pour l’Europe avait pris soin de préciser que, si la recherche d’un opérateur global pour l’Europe était une option privilégiée, la filiale européenne ne s’interdisait pas de conclure des accords au coup par coup avec un opérateur en particulier, en fonction des caractéristiques du marché de tel ou tel pays. Les jeux sont donc loin d’être faits…