InDesign CS3 : cobalt tranquille
En passionné, Branislav Milic livre son avis sur InDesign 5, le logiciel de mise en page d’Adobe à sortir ce jour. « Rien de révolutionnaire », juge l’expert certifié par la firme, qui a suivi pourtant la gestation de par ses contacts privilégiés. Relevons quelques-unes des nouveautés principales sur lesquelles il donne un coup de projecteur :
– les styles de tableaux et de cellules,
– un rechercher-remplacer agissant sur les objets, les calques, les styles d’objet. Une fonction au niveau objet plus poussée (GREP) permettant un remplacement sélectif sans altération modification des textes.
– des effets Photoshop applicables sur les contours ou les fonds d’objets
– un dégradé alpha applicable aux objets, aux images et aux textes
– les livres InDesign, synchronisables, passent outre la limite de 100 documents
– l’importation de documents InDesign liés qui peuvent être mis à jour
– la position des images modifiable par un style d’objet
Conservant l’esprit critique qu’on lui connaît il en rajoute une louche sur les manques ou les incohérences, tout en louant la « myriade d’améliorations » propre à enthousiasmer les créatifs… Quelques conseils sur l’installation, la configuration requise et les compatibilités avec les versions précédentes voire la cohabitation de plusieurs versions complètent ce tour d’horizon déjà bien complet, qui renseignera tous les infographistes, metteurs en page et designers appelés à se servir de cette nouvelle mouture d’InDesign 5 inclut dans l’Adobe Creative Suite 3.
Les 5 étapes de la transfiguration d’indesign
Dans le bestiaire des évolutions d’InDesign, le logiciel de mise en page d’Adobe, les mutations sont faramineuses. A l’effigie d’un paisible papillon, InDesign 1.5 montrait le chemin en se prénommant Sherpa. Son successeur InDesign 2 relevait la barre pour atteindre le sommet, s’entichant pour l’Anapurna. Décollage du plancher des vaches en attrapant la Queue du dragon, dans InDesign 3, lequel apparaissait dans son entier avec InDesign 4 (« Firedrake », dragon). Voici que maintenant Adobe revoit son positionnement entre l’infiniment petit et l’infiniment grand : InDesign 5 inclut dans la Creative Suite 3 adopte le Cobalt. Elémentaire !
– Branislav Milic, la totale sur InDesign CS 3
