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Technologies

MS et l’Open Source

Calmusac

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Le Washington Post a publié le week-end dernier un article relativement intéressant quant aux nuances de comportement d’Apple et Microsoft envers la politique “Open Source”. Alors que la première adopte le principe et s’emploie à y conformer, dans une certaine mesure (faut pas pousser non plus…), certains morceaux de code de son système d’exploitation, Microsoft de son côté joue une fois de plus les seuls-sur-Terre et use de son influence (vous avez dit lobbying ?) sur le Département de la Défense américain pour l’empêcher de basculer du côté du “logiciel libre”. Ainsi selon l’auteur, Jonathan Krim, Redmond inciterait “agressivement” les militaires à utiliser ses propres solutions, made in Redmond. L’un de ses informateurs rapporte même, comme quoi Microsoft n’a pas peur du ridicule, que les solutions “Open Source” auraient été présentées comme une menace pour “la sécurité et la propriété intellectuelle“. Seulement voilà, les militaires ont fait des études de cas, et celles-ci montrent dans un rapport du 10 mai (le rapport Mitre) que la politique du logiciel libre résulte le plus souvent en la création d’applications plus sécurisées, moins chères et dont “l’usage devrait être étendu“. Le rapport en question ajoute même que “bannir l’Open Source aurait un impact immédiat, à grande échelle, et désastreux quant à la possibilité qu’auraient plusieurs sections, sensibles et très sécurisées, du Département de la Défense de se défendre contre les cyber-attaques“.
Du coup Microsoft, tout en reconnaissant être en discussion avec le Département, nie avoir dénigré l’Open Source et dément également avoir porté la discussion sur le terrain de la sécurité.

Quoi qu’il en soit, les discussions vont bon train, mais John Stenbit, secrétaire du Département en question, a affirmé que ce qui était “vraiment important, c’est le niveau de sécurité d’un morceau de code donné. A cette fin, le Département de la Défense a reçu l’interdiction d’acheter tout logiciel qui n’aurait pas préalablement satisfait aux tests de sécurité de la NSA“.

L’article complet se situe ici :
http://www.washingtonpost.com/