HP et les pommes pourries…
L’épisode qui a vu HP mise en cause dans des pratiques de violation de la vie privée, au prétexte de lutter contre des fuites internes à la société n’en finit pas de rebondir. De révélations en révélations, le Conseil d’Administration est accusé d’avoir non seulement fait appel à des officines pas très regardantes sur le respect de la vie privée pour identifier les responsables de ces fuites, mais également d’avoir envisagé de placer de véritables taupes au sein de plusieurs rédactions américaines.
Le feuilleton commence même à tourner à l’aigre pour les dirigeants exécutifs du constructeur de Palo Alto, accusés pour certains d’avoir au minimum détourné pudiquement les yeux sur les méthodes employées, et d’avoir parfaitement été au courant en ce qui concerne l’actuel CEO si l’on en croit le Washington Post, CEO à propos duquel des rumeurs de démission forcée commencent à être évoquées par la presse américaine. Mark Hurd avait pris la tête de la société en 2005 après avoir copieusement savonné la planche à Carly Fiorina, à qui il avait notamment reproché sa gestion de la fusion de la société avec Compaq, et accessoirement son manque d’agressivité vis-à-vis d’Apple sur le terrain de la convergence numérique.
C’est sous la gouvernance de Hurd qu’avait été mis en place en plan de restructuration de Hewlett-Packard qui avait été considéré comme particulièrement brutal.
