DJs : la révolution en marche !

Que vous soyez un DJ de Club constamment entre deux avions pour mixer entre
New York et Ibiza ou simplement amateur, vous serez d’accord avec moi que le
principal problème de cet “art” est… Le poids et l’encombrement de nos
précieux “skeuds” (ceux qui ont déjà essayé de transporter plus d1une
centaine de vinyls en soirée me comprennent ;-)). L’informatique a mis en
avant de nombreuses solutions pouvant remédier à ce problème. Aujourd1hui,
avec l’apparition du MP3 et la baisse du prix des unités de stockage, on
peut emmagasiner sur nos machines plus de musique qu’on ne peut presque en écouter (nos playlists se chiffrant maintenant en jours !).
Néanmoins, le milieu de la nuit et les partisans du “Vinyl will never die”
n’ont jamais réellement accroché à cette technologie, privilégiant leurs
platines Technics 1200-MKII à nos surpuissants portables actuels… Et il
faut les comprendre ! Tout d’abord, le vinyl offre quelque chose que même le
CD n’a pu remplacer, je parle bien sûr du visuel et du toucher. Par visuel,
j’entend (sic) “voir sur le sillon où le morceau commence, où la montée hypnotique
s’achève, où le break s’arrête…”. Par toucher, j’entend pouvoir faire
défiler le morceau à sa guise, l’arrêter instantanément, l’accélerer du bout
du doigt, scratcher (oui, faire un joli son avec du bruit, exactement ;-)),
le passer à l’envers…
C’est donc le côté pratique qui prime, en plus de la qualité du son vinyl
(beaucoup plus “chaud” et “profond” qu’un CD), et c’est ce qui fait que la
plupart des DJs ont toujours boudé le MP3.
Aujourd’hui, Stanton semble être en mesure d’offrir LA solution tant
attendue avec FinalScratch (développé par N2IT Development) !
L’ensemble se constitue d’un logiciel (tournant sous Linux), d’un boitier
d’interface avec des entrées/sorties sur lequel vous connectez vos
périphériques (platines, table de mixage, carte son de l’ordinateur) et de
deux vinyls spéciaux… En soirée, il vous suffit donc de placer vos
fichiers sons sur le disque-dur de votre ordinateur portable et de placer
vos “pseudos-vinyls” sur vos platines habituelles, de sélectionner les
morceaux désirés et de les mixer tout comme vous feriez avec des vinyls
normaux !!!

Les avantages d’une telle solution sont évidents : facilité de transport,
compatibilité avec la totalité des équipements existants (platines,
cellules, tables de mixages…), pas d’usure de vos précieux disques (un
MP3 ne s’altère pas avec le temps), gestion informatique de votre
discothèque (tri et recherche par artiste, titre, album, BPM…).
La configuration requise est la suivante: processeur compatible Intel
cadencé à 500 Mhz, 128 Mo de RAM, port USB (pour connecter l’interface). Le
système (basé sur Linux donc) n’est actuellement disponible que pour les
plateformes Intel, mais une version PowerPC est prévue et nous ne pouvons
que vous encourager à poster une contribution sur le forum de Stanton pour
accélérer son développement.
La première version de ce système est attendue dans le courant de mai-juin
2002 au prix conseillé de 799 $ US (package incluant le logiciel, le boîtier
d’interface et les 2 pseudos-vinyls).

– http://www.stantonmagnetics.com/

Pour poster une contribution sur le forum :
– http://www.stantonmagnetics.com/