Le tatouage contre le piratage
Pour lutter contre le piratage (audio/vidéo) les majors regorgent d’idées et de concepts novateurs, même si pour le moment cela n’a pas servi à grand chose… Thomson vient de proposer de tatouer chaque image du film ! Car bon nombre d’oeuvres vidéos sont détournées au sein même de la chaîne de production. Les professionnels seraient donc soumis à cette tache supplémentaire durant le montage des oeuvres.
Baptisée NexGuard, il s’agit d’assurer un verrouillage immédiatement à la source. Ce tatouage numérique se base sur des DRM (Digital Rights Management) ni plus ni moins, seule leur utilisation en amont est novatrice dans le cadre de la lutte contre le piratage.
Le processus de tatouage se décompose comme suit :
1) un outil de chiffrement du contenu permettant de lui associer des droits
2) un outil complémentaire qui déchiffre le contenu et marque chaque image d’un tatouage invisible et/ou visible
3) un lecteur multimédia pour visualiser le contenu et en interdire toute copie sur le poste
4) un programme permettant de gérer la base de données des différents droits d’accès.