Suivez-nous

Divers

Arrêt sur images Photoshop

Talkinghead

Publié le

 
girlpowerse-2.jpg
Photoshop en version allégée, dénommé Photoshop Elements (parce qu’il en contient moins) est fourni avec nombre d’appareils photos numériques.
Mais c’est pourtant après le régime de son grand-frère que de nouveaux militants fulminent. Car son utilisation professionnelle servirait une tyrannie… médiatique. C’est du moins l’opinion qu’on peut s’en faire en détaillant l’illustration du groupe « Girlpower » (ou Flicka, dans sa version originale suédoise). L’initiative du groupe – soutenu par le ministère suédois des Affaires sociales – ne focalise pas tant sur l’image négative de la femme délivrée par les médias (ici, les suédois) que sur la déformation de la réalité, et sur la perturbation qu’elle engendre dans l’imaginaire des jeunes filles. En substance : « si tu suis les icônes (de la mode, des médias), t’es bonne pour la chirurgie esthétique ».

Pour illustrer son propos, le (ou la, ou les) graphiste(s) a (ont) réalisé une – fausse – couverture de magazine pour adolescentes, dans le genre de ce qui se fait de mieux en vrai avec Photoshop (à part que là, c’est faux). Du blanchissement des dents à l’implantation capillaire, le faux vrai fait presque aussi vrai que le vrai faux. Faudra-t-il interdire la retouche ? Ou garantir l’authenticité des originaux en limitant leur clonage en pixels, comme avec les billets de banque ?

Girlpower.se