Quaero, y aura qu’à demander

Le Financial Times s’attardait hier sur l’un des – nombreux – vœux du président français Jacques Chirac : la création d’un moteur de recherche européen. L’ambitieux Quaero (« je cherche », en latin) principalement soutenu en France et en Allemagne pour l’instant, concrétiserait une réponse face aux défis – forcément unilatéraux – posés par Google et Yahoo. Les secteurs public et privé seraient de la partie pour monter cette entreprise chichement pourvue financièrement en comparaison des moyens de Google… L’Agence pour l’innovation industrielle apporterait ainsi 150 millions d’euros, et le pilotage côté France serait assuré par Thomson et le CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Outre-Rhin, c’est Bertelsmann, poids-lourd historique de l’édition qui a connu quelques errements sur le web qui se place sur les rangs. D’autres suivront, dont les noms seront connus vendredi prochain. Le quotidien économique rapporte que la différence apportée par Quaero sera son mode de traitement de l’audio, de la vidéo et des images, en plus de la recherche textuelle. Le focus ne sera pas les noms de fichiers mais bien leur contenu. L’indexation des archives de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) et du Studio Hambourg pour ce qui concerne le patrimoine fournirait une des premières missions…
Libération évoquait il y a peu Exalead comme une préfiguration de Quaero… Essayez-vous même…

– FT se penche sur Quaero
– Libération Quaero se rêve…
– Exalead