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Prospective

Lettre d’un cyberdogger

MacPlus

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Malgré ce que l’on pourrait croire, il n’y a pas que Netscape, il n’y a pas qu’Explorer… il y a aussi CyberDog !

Emotion
C’était en mars 1998. Je venais juste d’acheter un Powerbook 140O. J’explorai le disque à la recherche de navigateurs, dénichant rapidement Navigator et Explorer, version 3.0. Et puis, dans un recoin du CD-ROM de OS 8.0, je tombai sur une chose bizarre : Cyberdog. Je pensai à une sorte de logiciel de filtrage ou de sécurité. A ma grande surprise Cyberdog se révéla être un navigateur. Et c’est lui que j’ai adopté, le préférant immédiatement à Navigator et Explorer.

Adopté est bien le mot. C’est très difficile à expliquer, mais Cyberdog est un logiciel sympathique. "Your best friend on the web", disait Apple, avant de l’abandonner en septembre 1997. Vous vous prenez d’affection pour ce programme bizarre, reposant sur une technologie maudite, OpenDoc.

Cyberdog ne ressemble pas du tout à Navigator et Explorer. Au lieu de disposer d’une barre de favoris, vous ouvrez un carnet d’adresses semblable à un carnet d’écolier. Dans ces carnets, vous pouvez stocker vos adresses de sites, de newsgroups et de courrier électronique. On peut en créer par dizaines. Lorsqu’un site vous plaît, vous l’ajoutez dans le carnet de votre choix. L’interface de Cyberdog est très simple, très Macintosh. Les modules de courrier et de news sont très bien conçus. On peut filtrer facilement les emails et les messages de newsgroups, créer plusieurs boîtes aux lettres. Comme browser, Cyberdog est rapide. Il recharge les pages précédemment visitées avec une étonnante célérité. De plus, il tourne avec assez peu de mémoire vive, 3 MO au lancement.
Si j’aime autant Cyberdog, c’est parce qu’il faut en prendre soin ! Avec patience, vous pouvez installer des plugins (QuickTime 3.0), faire un réglage pour RealAudio, installer une interface Java, et bien d’autres choses encore… Tout cela serait impossible sans l’aide d’autres cyberdoggers éparpillés dans le monde entier. Le newsgroup cyberdog.general forme une vraie famille de passionnés.

Bien sûr, Cyberdog vieillit inexorablement, comme une Coccinelle. Mais il peut encore se débrouiller avec 90% des sites. Ses principaux problèmes ? Il ne reconnaît pas le JavaScript ni les feuilles de styles, encore moins Shockwave et le DHTML.

Alors ? Si vous êtes las des behemoths du web, si vous avez envie de rouler en Austin, pourquoi n’essayez vous pas Cyberdog ? Mais faites attention ! Ce chien peut vous rendre fou…