Seybold 99 : conférence de Jobs
Comme a l’habitude, c’est sur une scène noire efflanquée de pommes blanches que se déroule l’allocution du président pommé interimaire.
Jusqu’ici, tout va bien…
Ça commence… Jobs rappelle les bons résultats financiers d’Apple. Le graphique des jours d’inventaires (jour de production en avance) démontre selonl’iCEO la bonne santé de la firme de Cupertino (plus c’est réduit, plus la demande est forte… logique). Apple a moins d’un jour de production d’avance (0,6 pour être précis).
StarWars encore, a été téléchargé 25 millions de fois, ce qui représente le plus important téléchargement jamais réalisé sur Internet.
Jobs présente maintenant QuickTime TV… tout cela ressemble assez à la conférence du dernier Macworld. Qualité, gratuité… etc. Tout serveur supportant le nouveau protocole standard RTP/RTSP permet de monter une station télé. Jobs en profite pour lancer un mot sur Darwin (téléchargé 37000 fois), puis rappelle encore une fois le partenariat avec Akamaï, ainsi que les nouveaux partenaires de QuickTime TV, comme au MacWorld. Notons l’arrivée de deux nouveaux : Rhino Records et Warner Bros. Démonstation du bazar par Phil Schiller (et hop, encore un coup de StarWars…). Et ça démontre, et ça démontre…
Jobs passe maintenant à MacOS 9, "your Internet co-pilot". Présentation de Sherlock II (très orienté e-commerce), des fonctions multi-utilisateurs (les mômes ne mettront plus le bazar dans votre session), de la reconnaissance vocale pour mot de passe ("votre voix est votre mot de passe"), cryptage sur Internet, partage de fichiers via Internet, support TCP/IP d’AppleScript, mise à jour automatique. Phil revient démontrer tout ça, avec humour. La démonstration d’AppleScript via TCP/IP est assez impressionnante : un script crée une brochure avec InDesign par échange de données entre un ordinateur à San Francisco et l’autre à New-York.
Steve Jobs présente maintenant le quatre-quart des produits Apple : "iMac-iBook-Yosemite-PowerBook Bronze". L’iCEO rappelle que la Pomme a quasiment lancé toute seule l’USB, et que les autres constructeurs suivent maintenant (près de 250 périphériques annoncés, environ la moitié déjà sur le marché). Comme au MacWorld Expo 99, on a maintenant droit à la présentation de ViaVoice, le logiciel de reconnaissance vocale d’IBM (reconnaissons qu’en démo, ça marche bien :-).
"2 years ago nobody was listening to us, now even a computer is listening to us"
(S. Jobs, Seybold, 08/99)
Le président intérimaire passe maintenant à la présentation de l’iBook, avec caractéristiques techniques, technologie AirPort, et pubs télé. Très honnêtement, j’ai l’impression de revoir la conférence de juillet dernier (et très honnêtement, c’est sûrement la même en effet :-), la surprise en moins.
Petit changement rapport à juillet dernier : un laïus sur les PowerBooks Bronze… ce qui introduit les ordinateurs de bureau pro… ça sent la surprise !
"Why do mere mortals need a supercomputer ?". Jobs amuse la galerie : "Photoshop filters – NASA, Internet security – CIA, QuickTime encode – lunch". Un milliard d’opérations à virgule flottante par seconde : 1 Gigaflop.
PowerMac G4 !!
Le G4 est cadencé à 400, 450 et 500 MHz, memory bandwith 3 fois plus large, PCIs, RAGE 128/AGP 2X, disques Ultra ATA 66 et FireWire (à 400 Mbits/sec) et AirPort -désolé pour le style télégraphique :-). Disponible en couleur argent , et trois modèles. Après énumération des caractéristiques, petit commentaire : "who wants a floppy then ?" DISPONIBLE DES AUJOURD’HUI !, septembre pour le modèle à 450 MHz et octobre pour celui à 500, pour respectivement 1599$, 2499$, et 3,499$.
Le G4 est considéré comme un supercalculateur.
Comparaison entre PIII et G4… sans appel (on s’en serait douté 🙂 : sur des calculs de rotation d’image, le G4 a fini avant que le PIII commence. Maintenant, comparaison sur l’encodage QuickTime (exactement la même configuration logicielle…) : le G4 est lancé *après* le PIII… mais le dépasse. Un bloc du SETI est calculé en 6 heures sur un G4 !
On assiste actuellement au calcul en temps réel d’équations astronomiques et de diverses autres opérations destinées à comparer G3 et G4.
John Warnock, CEO d’Adobe, vient dire tout le bien qu’il pense du G4 : "this is the fastest machine four our applications"’.
La pub est excellente, et décalée 🙂 : "Pour la 1ere fois dans l’histoire, un ordinateur est considéré comme une arme par le gouvernement américain". En effet, Apple n’a pas le droit d’exporter le G4 dans de nombreux pays car le G4 est considéré comme un supercalculateur.
Apple Cinema Display
C’est fini !
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