Adobe le conquérant
Depuis quelques mois déjà, on peut constater que le géant du logiciel incarné par Adobe ne cache plus sa stratégie visant à faire de lui un acteur incontournable du réseau des réseaux. Mais dans tous les domaines en général, confère les logiciels idoines créés…
Introduction
Grâce à sa palette de produits, la firme de San José couvre tous les besoins, des professionnels comme des particuliers. Sans parler de position dominante, c’est un acteur de poids dans le monde de l’édition. Plus particulièrement, le monde de la création est même chouchouté. Ses produits sont plébiscités par les artistes, photographes, webmasters, etc… Car la force d’Adobe est de proposer du concentré technologique pliable aux aspirations artistiques, de ce fait la création n’est pas bridée par la technique. Elle est même "tordue" par les génies créatifs pour arriver à leurs fins. Je vous invite à visiter le site Kataplasme ou encore celui de Paniak (notre hébergeur), pour vous en rendre compte !
Bref historique…
Cette entreprise a été fondée en 1982. C’est un des leaders mondiaux en terme de production et de ventes de logiciels. Cette firme propose une solution pour chaque étape de création ou de diffusion, quelque soit le domaine. Images, documents multi-plateformes, sites web, dessins vectoriels, animations dynamiques à " la sauce Flash ". Pour les professionnels du monde de l’informatique, pour les simples particuliers comme nous. Adobe est partout, même sur le Web depuis la mise en ligne de son AdobeStore… On peut constater la multitude de pays couverts par ce service en ligne. Vous y trouvez tout ce que l’entreprise produit, des promotions, actuellement jusqu’à fin août les frais d’expédition sont offerts. Les bonnes relations qui caractérisent le lien Apple-Adobe, sont une composante importante dans le développement similaire des firmes Californiennes. Car n’oublions pas que le Macintosh est la machine de prédilection pour beaucoup de créatifs, webmasters ou dans le milieu de la presse. Donc une plateforme importante pour les ingénieurs d’Adobe. Regardez la dernière Apple Expo, le plug-in Photoshop 5.5 était fin prêt pour tirer parti des instructions Velocity Engine (introduites par le processeur G4). De même que les shows guerriers entre un PowerMac / Machine Wintel se font sous ce même logiciel, et finissent toujours par démontrer la supériorité du monde de la pomme sur le monde beige… Le courant passe bien entre ces deux acteurs de poids du monde numérique.
Les produits griffés Adobe…
Le nombre de logiciels est assez impressionnant, il faut dire. Cliquez donc par-là pour une présentation rapide et sommaire. Il est vrai que quasiment tous les domaines importants qui constituent notre monde numérique sont pourvus par un logiciel d’Adobe. Et le dernier en date est le célèbre LiveMotion, qui se veut concurent du rejeton de Macromédia (Flash 4), mais n’exclut pas l’évidence même que les fichiers .swf (format natif Flash) sont une référence. Pas fou le Californien, il veut bien s’imposer mais plutôt de façon lente et durable. Exactement la même attitude que pour InDesign, le concurrent direct du logiciel de mise en page XPress 4 de Quark. On introduit un produit en douceur, qui révolutionne le monde auquel il est destiné, mais avec un prix agressif sans désemparer les utilisateurs. Terriblement efficace, car en parallèle Adobe peut tester les réactions et corriger le tir rapidement sans trop "se mouiller" vu qu’il ne possède pas (encore?) le leadership. Au lieu d’attaquer de front, et de prendre le risque financier lourd de se tromper, on préfère la technique du Cheval de Troie (à ne pas confondre avec Troyan le virus !) qui s’avère souvent payante à terme. Actuellement la version par exemple du logiciel de PAO, InDesign, est dans sa version 1.5 en remplacement de l’ex-1.0 qui fît d’ailleurs couler beaucoup d’encre. En effet, les défauts de jeunesse étant incarnés par la première mouture, Adobe propose rapidement la 1.5 mais la fait payer un prix trop élevé pour certains. Ces derniers, par le biais d’Internet, le font savoir, et la firme corrige le tir. Tout est désormais rentré dans l’ordre, Adobe étant une entreprise professionnelle qui sait patcher ses erreurs. Surtout que cette version 1.5 n’apporte rien de nouveau, elle ne fait que debugger la précédente, et donc beaucoup d’utilisateurs en déduisent qu’elle aurait du être la 1.0. Quark doit quand même se faire un peu de soucis, car ce logiciel à prix canon (moitié moins cher que Xpress) est promis à un bel avenir chez les professionnels. Architecture très ouverte, grande modularité et mais une faiblesse d’import de fichiers Xpress… Quark ne garde l’avantage que sur le fait que son logiciel peut tourner sur un "vieux" PowerMac et s’avère léger à utiliser. Alors que le bébé Adobe demande beaucoup, beaucoup plus de ram que son concurrent et un processeur G3 (au minimum) pour commencer à tourner correctement. Sérieux handicap, il est vrai…
L’un des coups de maître selon moi chez la firme de San José, c’est son format .pdf qui se répand sur la planète à vitesse épidémiesque. Grâce à Acrobat, vous pouvez créer et échanger des documents, quelque soit la plateforme utilisée, du moment que votre système d’exploitation hébèrge le lecteur gratuit Acrobat Reader (en version 4). Finis les problèmes de compatibilité système. C’est réellement une solution universelle et tellement pratique que MacOS X l’intégrera en standard.
Abobe Live Motion est le tout dernier logiciel issu des laboratoires d’Adobe. Il ne manquait plus que ce domaine du Web à couvrir, les sites Web interactifs à la sauce Flash ( .swf ). Mais le format propriétaire de Macromédia est un standard pour les concepteurs et utilisateurs d’Internet… la firme de San José l’a très bien compris et n’a pas commis l’erreur de faire l’impasse sur cette donnée primordiale. Ainsi, Live Motion se présente comme le challenger de Flash (en attendant des jours meilleurs…) tout en respectant la primauté du logiciel de Macromédia dans ce domaine. Bien joué ! Cette logique est assez efficace de la part de ce géant logiciel, qui peut se permettre d’être patient de longs moments au vu de sa taille financière. Dans les domaines où il n’est pas présent ou peu représentatif, il adopte cette stratégie lente mais imparable. Jusqu’au jour "J " où l’assaut final est donné… 🙂
Quant à Photoshop et Illustrator (et consorts…), ce sont des piliers de la création de nos jours, qui ne possèdent pas vraiment de concurrents (pas vraiment techniquement, mais surtout dans l’inconscient collectif des acheteurs). De même que Adobe Première à destination des professionnels du cinéma ou de la vidéo en général, mais là Apple a sorti une carte contre son allié : FinalCut Pro et iMovies (pour les particuliers) dans un autre registre. Je ne sais pas si la pilule est passée entre les deux entreprises…
Conclusion MacGregor…
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