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Prospective

MacOS X Client (DP3)

Ceci est une présentation rapide et dans les grandes ligne de MacOS X client (en version DP3). Si vous désirez plus d’informations

Maxwell

Publié le

 

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Ceci est une présentation rapide et dans les grandes ligne de MacOS X client (en version DP3). Si vous désirez plus d’informations où que certains points vous semblent obscurs, n’hésitez pas à m’écrire, j’essaierai de compléter cette présentation assez sommaire d’un système que je n’ai pu observer que quelques jours… 🙂

Rappel : Unix

Les systèmes Unix possèdent de nombreuses fonctionnalités inexistantes sur MacOS actuellement. Parmi celles-ci, il en est deux surtout qui nous paraissent devoir être soulignées pour mieux cerner certains aspects de la DP3, qui sont les suivantes :

– ces systèmes sont totalement multi-utilisateurs, et organisés de telle façon que chacun des utilisateurs possède des droits spécifiques sur les fichiers, répertoires et applications, l’Administrateur du système (appelé communément le "root" -prononcer "route") possèdant, lui seul, tous les droits sur tout. Chacun des utilisateurs, lorsqu’il se connecte sur la machine avec son compte, dispose d’un répertoire personnel dans lequel est situé tout ce dont il a besoin, et sur lequel il dispose de tous les droits.

– ces systèmes ont aussi pour eux l’avantage d’avoir été pensés et créés pour fonctionner en réseau, et ils permettent par exemple de nombreux types de connexions différents donnant un accès identique ou quasi similaire à celui que l’ont aurait en étant "en face" de la machine (rlogin, telnet, ssh, ftp… ).

Il existe encore bien d’autres fonctionnalités plus complexes et plus techniques sur ces systèmes, mais elles ne nous intéressent pas spécialement pour aborder Mac OS X. Nous citerons juste, pour information, la mémoire protégée (pour la gestion des plantages et de la securité) et le multitâche préemptif (pour la gestion simultanée de plusieurs applications), par exemple.

Installation
Bien qu’il s’agisse d’un système Unix (BSD pour être plus précis), Mac OS X Client reste un produit Apple, et son installation est donc à la portée de n’importe quel utilisateur.

L’installation standard comprend 3 "packages" activés par défaut (Base System 88Mo, Essential System Software 492Mo, BSD Subsytem 77Mo) et 2 options (Developper Software 73Mo, Enterprise objects Developper 4.0 4Mo). L’installation complète, sans la configuration du système, est plutot rapide : 30 minutes sur un 7500 avec une carte G3/333 (sachant que le lecteur CD est un 4x) ; sur un G4/400 cette même installation aura pris 8 minutes, ce qui constitue au final des temps donc très raisonnables, surtout lorsque l’on sait que la configuration du système ne prend pas plus de 10 minutes (NDLR : pour un BSD… on croit rêver :-).

En effet, après avoir tout installé sur le disque (en ayant formaté complètement la partition, ce qui est pour l’instant obligatoire… espérons que cela ne sera plus le cas ultérieurement), l’ordinateur redémarre une première fois et le Setup Assistant se lance, nous permettant de régler les points essentiels de la configuration de l’ordinateur :

– le mot de passe Administrateur (cf. explication Unix)
l’activation des ports réseau (Ethernet : TCP/IP, Apple-Talk).
– la configuration logicielle du réseau en fonction des port activés précédemments (voir ici et ).

– l’activation ou non de connexion distante (rlogin).
– le réglage du fuseau horaire.
– l’ajout d’utilisateurs supplémentaires (cf. explication Unix)
– l’activation ou non du login automatique au démarrage.

Premiers pas

Des que le système a redémarré (après les réglages du Setup Assistant, pour la seconde fois donc), on reste un peu désorienté.

En ce qui concerne l’interface et l’ergonomie, on apprécie bien sûr la qualité de l’interface Aqua, bien que sur certains points celle-ci s’avère très peu pratique à l’utilisation, voir totalement stupide pour certains (notamment la fameuse pomme centrale de la barre des menus, totalement denuée de sens).
Par ailleurs, feu le Menu Pomme, devenu "Menu Application", contient désormais les options "Preferences" et "Quitter" de la plupart des applications, ainsi que les habituels "About Box" et "Masquer". Il fait disparaître nos anciennes habitudes du Menu Pomme, telles que les "Applications Récentes" ou les réglages standard de la machine via les Tableaux de bord, qui se retrouvent eux dans le Dock.

Quant au désormais célèbre Dock justement, tellement beau mais si souvent peu pratique, mélangeant les applications ouvertes, les alias et les documents, il ne pourra faire au début qu’ajouter à la confusion des nouveaux venus, issus du MacOS "classique".

Les version suivantes d’OS X devraient voir l’apparition d’un menu "Fenêtre", pour l’instant disponible uniquement pour les applications Cocoa.

En ce qui concerne la navigation à travers les dossiers, le nouveau Finder apporte de nouvelles fonctionnalités intéressantes, comme la possibilité de vues "en colonnes" (repris sur l’interface NeXT), une barre de boutons permettant d’accéder rapidement à des répertoires et des fonctions-clés (recherche, répertoire racine), et même si son utilisation est assez déroutante, on finit par s’y faire et par reprendre une vue favorite parmi les quatre proposées (par colonnes, icônes, liste, ou par icônes mais sur une fenêtre unique). Pour l’instant, on regrette juste l’absence d’un réel bureau, comme on l’entend sous Mac OS 9.

Il faut aussi souligner l’intégration de l’émulation de Mac OS 9 (Classic), qui s’avère à l’heure actuelle assez désastreuse à l’utilisation.

Un pas plus loin : Organisation système

Comme expliqué dans le bref rappel sur Unix, il s’agit là d’un système totalement multi-utilisateurs, qui gère par conséquent l’ensemble des réglages et préférences de chacun des utilisateurs de manière beaucoup plus optimisée que ce que l’on connaît sur Mac OS 9. Ainsi l’organisation des fichiers s’en trouve complètement modifiée.

Dans chacun des répertoires "racine" des utilisateurs (stockés ici : /Local/Users/), on peut donc trouver différents répertoires:

– le dossier "Applications", qui contient des alias vers les applications réelles (généralement stockées ici : /System/Applications/),
– le dossiers "Documents" qui contient… ben les documents, tiens, et est accessible dans toutes les boîtes de dialogue d’enregistrement et d’ouverture de fichiers, grâce à un menu "Favorites".
– le dossier "Library", équivalent plus enrichi du dossier "Préférences" de Mac OS 9.
– le dossier ".trash" (invisible donc), qui contient les éléments mis à la corbeille.
– le dossier ".OpenStep" (invisible egalement) réservé au système.

Gestion des préférences

A la fois peu et très pratique, le réglage des préférences s’effectue désormais dans une seule application "Preferences", qui regroupe tout les "Tableaux de bords" en une seule fenêtre. Seulement cette application est accessible via le Dock, ou par le dossier Application, et l’on regrette déjà l’organisation du Menu Pomme regroupant l’ensemble des caractéristiques globales du système…

Conclusion
Comme beaucoup de personnes semblent l’avoir oublié, il faut garder à l’esprit que ce système n’est qu’une version en développement, uniquement destinée aux développeurs pour leur permettre de rester en course dans leur applications.
Ainsi, s’il semble y avoir beaucoup de points négatifs actuellement, et c’est bien le cas, le système n’en reste pas moins très stable, puissant… et surtout incomplet.
Voici pour preuve un extrait du fichier ReadMe sur les fonctions qui ne sont pas supportées (officiellement car, par exemple, si les cartes G3 ne sont pas réputées supportées, sur certaines machines cela fonctionne, comme nous avons pu l’expérimenter) :

– ne gère pas plus de 768 Mo de RAM,
– ne supporte que certaines des configurations è deux écrans,
– problème avec les CDs ou DVDs SCSI externes,
– reformatage complet du disque d’un PowerBook nécessaire si l’option "Mot de passe" a deja été activée,
– pas de support de Mise en Veille
– pas de support du port Série, des DVD-RAM, des lecteurs de disquettes, des périphériques FireWire autres que les disque durs, des périphériques USB autres que ceux estampillés Apple et les imprimantes (pas de support de carte USB),
– pas de support des cartes de mise à jour G3 et G4.

Donc cessons d’en discuter, et laissons Apple y travailler… 🙂