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Événement

FileMaker 11: lever de rideau

Développeur sur FileMaker Pro depuis mes tous débuts sur Mac en 1991,
je ne peux que dire « Oui ! FileMaker Pro 11 est un logiciel arrivé à
maturité ». Cette mise à jour comble des lacunes que FileMaker Pro traine dernier lui depuis des années, et que nous développeurs, attendions avec
impatience.

Nick

Publié le

 

Par

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De retour de la conférence développeur FileMaker DevCon 2010 a San Francisco, voici un compte rendu de FileMaker Pro 11.

L’histoire de FileMaker Pro peut se résumer en trois étapes:

1- FileMaker Pro 3, première étape de la «professionnalisation» du logiciel, ouverture aux extensions (plug-ins) de tierces parties, possibilité de création de «Runtime» autonomes.

2- FileMaker Pro 7, re-développement complet du logiciel libérant des contraintes, comme le passage de la limite de la taille des fichiers de 2 Go a 8 To (8 000 Go), représentation graphique des liens relationnels, introduction de la notion de «table», ODBC et SQL, partage en réseaux puissant grâce a une version Serveur gérée comme une «extension» du noyau du système et non plus comme une application.

3- FileMaker Pro 11, première étape vers une vraie plateforme de développement avec un embryon de langage de programmation communément appelé «script», meilleure intégration d’outils plus «professionnels» et bien plus encore…

Un utilisateur qui utilise FileMaker Pro pour la première fois ne verra aucune différence flagrante entre les différentes versions depuis la 7 jusqu’à la 10, mais les dernières améliorations apportées à la version 11 sont innombrables et portent sur des points très précis, qu’un utilisateur averti va découvrir au fur et a mesure de l’utilisation du logiciel.

Afin de bien comprendre la suite de cet article, il est bien de rappeler que FileMaker Pro se présente en deux versions précises:

FileMaker Pro, qui permet d’utiliser, modifier et créer des bases de données.

FileMaker Pro Advanced, qui permet d’utiliser, modifier et créer des bases de données mais de façon beaucoup plus professionnelle, apportant des outils de conception comme le Debuger de «Script», la création de bases de données autonomes par «Runtime», la création de «bulles d’aide», la création et visualisation de «graphiques» style Excel (barres, camemberts, etc.), et une multitude d’autres petits détails qui font de FileMaker Pro Advanced une version plus orientée pour les concepteurs de base de données.

C’est cette version que nous allons présenter ici.

Nous allons essayer de vous présenter ce qui, à nos yeux, représente les caractéristiques les plus flagrantes de cette nouvelle version. FileMaker Pro 11 recèle d’innombrables nouvelles fonctions et points de détails, dont nous n’allons vous exposer que les principaux car certains ne s’adressent qu’à des utilisateurs chevronnés.—–

FileMaker Pro 11 en 10 points

1- Une transition en douceur vers une réelle modernisation

De nombreux changements d’interfaces sont apparus dans la précédente version 10 comme la nouvelle barre d’état, non plus verticale à gauche de chaque fenêtre comme cela existait depuis 20 ans, mais horizontale en haut de la fenêtre. Ce qui n’avait pas manqué de dérouter certains développeurs et bousculer des habitudes acquises sur 20 ans…

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Barre d’état et de navigation latérale «historique» de FileMaker Pro jusqu’à la version 10

Avec la version 10, FileMaker a voulu rajeunir l’apparence et la disposition des outils de navigation et d’état en dotant le logiciel d’une barre d’outil plus moderne et personnalisable s’intégrant mieux dans les critères de Design de MacOS X.

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Nouvelle barre d’état et de navigation introduite depuis FileMaker Pro 10

Soyons clair, FileMaker Inc est une filiale d’Apple, et par bien des aspects, on s’en serait douté. Tout de suite après le rachat de FileMaker en 1989 à la société Nashoba, Apple a intégré sa nouvelle acquisition dans sa toute nouvelle gamme de logiciel Claris.

De nombreux aspects graphiques de FileMaker sont hérités de cette époque et certains d’entre vous auront reconnu la barre latérale de Claris Works (AppleWorks), dont le module de base de données intégré était issu de FileMaker.

Pour l’anecdote, il reste encore certaines fonctionnalités héritées de Claris comme les très célèbres sélecteurs de «Fonds» et de «Couleur».

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Si je fais allusion à ces «reliques», c’est qu’à ma dernière participation à la conférence des développeurs FileMaker Pro DevCon 2010 à San Diego le mois dernier, Dominique Goupil PDG de FileMaker en personne, a fait part à l’assistance que ces dernières traces d’un passé désormais révolu, allaient laisser place à de tous nouveaux outils de conception et de design graphique au sein de FileMaker.

EXCLUSIVITE MACPLUS

FileMaker dans sa prochaine version va se doter d’outils de conception graphique apparus dans la suite iWorks ou iWeb comme les repères intelligents, les ombres portées, la réflexion, l’opacité ainsi qu’un tout nouveau design des menus locaux, cercles d’options, cases à cocher qui n’ont pas évolués depuis 20 ans… Avec une gestion très avancée de styles prédéfinis. La filiation avec Apple continue et ça a du bon !

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L’inspecteur commun à la suite iWorks et iWeb dont FileMaker adoptera les grandes lignes dans sa prochaine version.

Cette transition a déjà commencé avec cette version FileMaker Pro 11. Un nouvel élément d’aide a la conception et aux design des différents éléments composant les modèles de la base de données fait son apparition : l’Inspecteur. Directement inspiré de la suite bureautique d’Apple iWorks, ce dernier amorce un vrai changement.

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Le nouvel Inspecteur de FileMaker Pro 11, directement inspiré d’iWorks

Au début déroutant, car bousculant 20 ans d’habitudes, cet inspecteur est, au final, un véritable régal. Si les habitués de FileMaker Pro vont tout de suite se rendre compte de l’intérêt de cet inspecteur, je tiens a préciser que tous ces réglages étaient disséminés un peu partout dans différents menus, sous-menus voire sous-sous-menus, et qu’il était devenu très fastidieux et même laborieux d’opérer ces réglages, maintenant accessibles immédiatement en un clic souris.

L’inspecteur est une avancée considérable, qui fait gagner des heures et des heures quand on doit développer des solutions complexes ou élaborées. Il est également possible de créer plusieurs inspecteurs ce qui permet d’en afficher les trois volets.

L’inspecteur s’affiche automatiquement lors du passage du mode «Utilisation» au mode création/modification de «Modèles» et s’efface quand on re-bascule en mode «Utilisation». Très pratique: il est doté d’une fonction «magnétique» qui permet de le «coller» a la fenêtre du modèle sans gêner ou cacher celle-ci.

En tant que développeur, je dois fréquemment revenir sur des versions antérieures de FileMaker Pro, car toutes les bases ne sont pas encore «portées» sur la version 11, et le manque de l’inspecteur se fait douloureusement sentir.—–

2- L’intégration d’une vraie fonction «Graphiques» digne d’un tableur

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La nouvelle barre d’état et de navigation apparue dans la version précédente vient se compléter dans la version 11 d’un nouveau bouton de création de graphique.

Cette nouvelle fonction est très complète et permet la création de graphiques élégants et précis qui apportent une meilleure visibilité aux données. De nombreuses possibilités de personnalisation sont possibles : colonnes, barres, courbes, secteurs et aires.

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Toutes les données nécessaires aux graphiques comme le titre, les légendes et les données propres des abscisses (X) et des ordonnées (Y), peuvent être des «variables» actualisées par le biais de critères ou calculs, en fonction de la navigation dans les différents enregistrements de la base de données, ou peuvent être saisies de façon libre.

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Les graphiques de FileMaker Pro 11 offrent de nombreuses possibilités de personnalisation qui permettront de les intégrer pertinemment dans chaque modèle en fonction de leur design.

Ici, dans notre exemple d’une base de données d’expertise immobilière, des graphiques viennent efficacement compléter la description de la répartition des différentes surfaces et pièces d’un bien immobilier :

Saisie des surfaces en listes :

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Représentation en graphiques de styles camemberts et barres :

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3- La recherche «Rapide»

C’est bel et bien une des fonctions «clefs» de cette nouvelle version 11. Jusqu’à présent, la recherche au sein d’une base de données se faisait en basculant en mode «Recherche» en saisissant les critères de recherche dans chaque rubrique (champ) concernées, obligeant très souvent la création d’un modèle dédié a cet effet, incluant les rubriques dans lesquelles la recherche devait s’effectuer.

Ce mode «Recherche» existe toujours, mais est épaulée par une nouvelle fonction de recherche instantanée appelée «Recherche rapide».

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Avec la recherche «Rapide» il est possible d’effectuer une recherche dans toute rubrique de la table active en saisissant les critères dans un seul et unique champ situé dans la nouvelle barre d’état et de navigation en haut de chaque fenêtre.

Inutile maintenant de saisir chaque critère demandé dans chacune des rubriques concernées par votre recherche, la recherche «Rapide» recherchera dans toute les rubriques de la table active.

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Un menu très pratique vient agrémenter cette fonction de recherche «Rapide» en permettant de retrouver les dernières recherches récentes.

Il est également possible d’inclure ou d’exclure une rubrique de cette recherche, et cela par le biais du nouvel inspecteur.

Cette fonction de recherche «Rapide» est aussi «scriptable». C’est à dire qu’il est possible d’inclure et d’utiliser cette fonction à l’intérieur d’un flux d’actions programmées par un script qui se déclenche, soit par une action avec un «bouton», soit par un déclenchement automatique via la fonction «Déclencheur de script». Ainsi, il est possible de définir des recherches «Rapide» de façon automatique ou prédéfinie par un calcul ou le résultat d’une action.

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Mais cette nouvelle fonction de recherche ne s’arrête pas là, et elle n’aurait pas été une des nouveautés «phares» de cette version 11 uniquement par son existence. Cette fonction est d’une puissance phénoménale en matière de recherche dans une base de données.

Jusqu’à présent, concevoir une fonction aussi élaborée n’était qu’à la portée de développeurs aguerris, et bien souvent, n’apportait pas le résultat escompté. Il est dorénavant possible de saisir n’importe quel type de critère de recherche, que ce soit texte, nombre, date ou heure, mais il est également possible de saisir plusieurs critères différents en même temps.

Dans cet exemple, nous recherchons à «Villeneuve Loubet» un «Terrain» saisi dans la base de donnée le 29/07/2010, et le résultat s’affiche dans la liste.

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Mais là où cette fonction est vraiment très puissante, c’est que peu importe l’ordre de saisie, peu importe aussi si on ne saisit que le début de chaque critère, la recherche «Rapide» affichera le résultat sur un plateau comme suit :

Dans cet exemple nous n’avons saisie que le «ter» de «Terrain», le «lou» de «Loubet» et le «29/07» de la date…

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Il n’y paraît peut être pas, mais ceci est bel et bien une des fonctions les plus marquantes de cette nouvelle version de FileMaker Pro.—–

4- La réorganisation des éléments d’interface continue avec les dossiers pour ranger les modèles

FileMaker a toujours souhaité conserver dans son logiciel un esprit de facilité d’utilisation, et les mises à jours successives depuis 1989 sont toutes inscrites dans une certaine continuité… Ainsi, certains aspects de FileMaker n’ont guère évolué, quand d’autres subissent des reliftings complets procédant par pallier. Chaque partie clef du logiciel évolue pas à pas ce qui permet à la plupart des utilisateurs de longue date de ne pas à avoir à réapprendre tout d’un bloc, mais juste àa se familiariser avec quelques parties distinctes du logiciel.

Avec FileMaker Pro 7, FileMaker a créé les liens relationnels «graphiques», FileMaker Pro 9 quant a lui, a offert une refonte du module de scripts «ScriptMaker» avec l’apparition de la recherche et des groupes de script, la version 11 voit arriver une refonte de sa gestion des modèles.

Les modèles sont les différents masques ou écrans où viennent s’afficher les rubriques et les boutons, on peut ainsi créer plusieurs modèles différents affichant des données en fonction de chacun d’eux. Dans des développements plus complexes, on arrive facilement à devoir jongler avec plusieurs dizaines de modèles différents, il fallait donc revoir cette gestion et c’est chose faite.

Précédemment, la gestion des modèles passait par une fenêtre affichant une liste des différents modèles de la base avec quelques renseignements sommaires.

Avec FileMaker Pro 11 on accède à une fenêtre bien plus pratique avec la possibilité de créer des dossiers dans lesquels «ranger» des groupes de modèles pour plus de clarté. Il est possible aussi de rechercher des modèles par leur nom, les afficher directement à l’écran sans avoir à naviguer dans le menu «Affichage», dupliquer, renommer et accéder aux informations et options de chacun d’eux sans les passer un par un en revue en allant chercher ces options dans différents menus.

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Une si petite chose, mais qui permet une bien plus grande efficacité c’est toujours une bonne chose.

5- Dans la lignée des améliorations pour plus d’efficacité, les filtres appliqués aux listes des tables externes

Une liste de tables externes, est une liste d’enregistrements que l’ont peut afficher dans un modèle provenant d’une autre table. Par exemple, depuis la table de l’enregistrement «Contacts», je peux afficher la liste des factures créées dans la table des enregistrements des «Factures» contenant le nom de du contact que je suis en train de consulter… Le lien entre les deux tables n’affichera que les factures de ce contact uniquement.

S’il était possible jusqu’à présent de filtrer plus ou moins facilement certaines informations en jouant sur les attributs liant les deux tables, afficher par exemple les factures liées a un contact mais uniquement les factures impayés, une nouvelle notion de «Filtrage» fait son apparition dans la version 11.

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Il est ensuite possible de définir un calcul qui va permettre de filtrer les données reçues de la table externe. Plus grand que…. Plus petit que…. Égale à…. etc.

Ici dans notre exemple je ne souhaite afficher que les factures marquées comme «non payées».

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6- Toujours plus d’efficacité, voici enfin la possibilité d’accéder aux Scripts sans en avoir à passer par le ScriptMaker

Tous les développeurs de FileMaker Pro qui liront ces lignes, souhaiteront mettre à jour leur logiciel uniquement pour cette fonction que nous attendions depuis des années. La possibilité d’accéder a des scripts lors de leur attribution a un élément du modèle, que ce soit un bouton ou des déclencheurs de scripts associés à des rubriques ou au modèle lui même est une énorme avancée.

Pour être clair, précédemment lorsqu’on attribuait un script a un élément, et que l’on désirait effectuer un changement comme modifier le script, le dupliquer ou même en créer un nouveau, il fallait abandonner l’action courante, éditer le ScriptMaker, et procéder aux changements souhaités pour revenir a l’attribution du script de l’élément.

Une fonction qui est pour les développeurs de FileMaker Pro aussi essentiel que le copier/coller.

Fenêtre d’attribution de script à un bouton dans un modèle

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A la création d’un bouton ou l’attribution d’un déclencheur de script, lorsqu’on définit le script que l’on veut associer à l’action du bouton, il est possible d’accéder directement a la liste des scripts, de modifier un script, le supprimer, dupliquer ou en créer un nouveau.

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De nouveaux boutons font leur apparition dans la fenêtre de définition des scripts, qui permettent un accès bien plus facile et direct qu’auparavant.

EXCLUSIVITE MACPLUS

FileMaker attache une grande importance aux scripts. C’est un des cœurs de ressources de ce logiciel de bases de données. Lors de la DevCon 2010, il a été présenté une avancé majeure concernant la gestion et création de scripts.

A la manière des éditeurs de code HTML, C et C++ ou plus communément d’AppleScript, un système de colorisation s’adaptant automatiquement en fonction de la progression de l’élaboration des conditions, sous conditions, variables et autres va être implémenté dans la prochaine version de FileMaker Pro.

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A la manière d’AppleScript, un code couleur viendra aider la conception de scripts complexes dans la prochaine version de FileMaker Pro.—–

7- Les rapports «Rapide»

S’il était possible jusqu’à aujourd’hui de créer un Rapport a partir d’un modèle et d’y incorporer des regroupements après tris par divers rubriques du modèle, FileMaker Pro 11 propose un nouveau pas en avant de sa fonction d’affichage en mode «Tableau». Comme pour les graphiques, FileMaker propose de plus en plus des fonctions qui s’apparentent plus a un tableur qu’à une base de données.
Ainsi, à partir de n’importe quel modèle et sans modifier celui-ci, il est possible d’afficher les enregistrements contenus dans une table, ajouter des rubriques qui s’afficheront en colonnes et créer des enregistrements qui s’afficheront en listes.

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Bien plus intéressant encore, il est possible avec FileMaker Pro 11 d’interagir sur les rubriques et le tableau lui-même a partir d’un nouveau menu situé a droite de chaque titre de colonne, et propose des actions comme modifier l’attribut de la rubrique, ses options, etc.

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Il est possible aussi à la manière des «Sous Récapitulatifs après tri…» des éléments des modèles pour créer des regroupements dans des rapports, de ne plus en passer par là quand on a besoin d’un rapport «Rapide» avec tout type de regroupements, sans avoir à créer de rapport pour cela.
Diverses personnalisations sont possibles, comme l’attribution de code couleur à chaque regroupement, masquer ou afficher des rubriques et créer des sous-totaux.

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Petit a petit, FileMaker rattrape son retard dans la création de rapports rapides et ponctuels, qui ne demandent pas nécessairement l’on consacre du temps à la conception d’un modèle dédié comme c’était le cas jusqu’à présent.

8- Plus de clarté, l’apparition des «Badges»

Voici une «petite nouveauté» qui, je dois l’avouer, s’avère être extrêmement pratique, et mérite de figurer dans ce Top 10 des nouvelles fonctions : les Badges.

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Outre les classiques attributs texte, nombre, date, et autres, il est de plus possible d’appliquer à des rubriques toutes sortes d’options et de paramètres d’affichage et de comportement. Depuis plusieurs années maintenant, de nouveaux attributs applicables aux rubriques, éléments graphiques et boutons d’un modèle sont petit à petit apparus comme:

La possibilité d’incorporer des bulles d’aide.

Des mises en formes typographiques et colorés en fonction de l’état de la rubrique.

Associer des déclencheurs de scripts qui s’activent durant certaines circonstances et états des rubriques.

Il était nécessaire d’afficher pour le développeur l’état de ces éléments en fonctions des attribue qui lui sont appliquer visuellement. D’où l’intérêt des «Badges» :

Sur chaque élément du modèle, une icône vient symboliser visuellement le ou les attributs qui lui ont été appliqués…

Une loupe quand la rubrique est incluse dans la recherche «Rapide».

Un losange de couleur pour les mises en formes conditionnelles.

Un «T» sur fond jaune pour les bulles d’aide.

Une icône de «Script» pour des déclencheurs de scripts.—–

9- Une totale réécriture du noyau du logiciel

C’est sûrement la nouveauté la moins visible, mais c’est certainement la plus importante.

Je lis souvent ici ou la que les différentes versions de FileMaker Pro depuis la version 7 ne sont en fait que des «exagérations» de numérotation, et que cette version 11 ne serait qu’une version 7.6 tout au plus.

Pour tout logiciel, la règle veut qu’on ne franchise une numérotation uniquement lorsque le noyau du logiciel a subi une réécriture complète ou partielle, et c’est bien le cas des différentes versions de FileMaker même si cela ne se voit pas. Je ne reviendrait pas sur les problèmes corrigés des précédentes versions, mais si FileMaker Pro 6, considéré comme la version la plus aboutie avait 15 ans de maturité, FileMaker pro 10 n’avait que 4 ans d’histoire… FileMaker Pro 6 est à Filemaker Pro 11 ce que Classic est à MacOS X.

Cette version 11 corrige énormément de problèmes a tout les niveaux, je ne citerais que les plus marquants :

La gestion des fenêtres a été complètement revue. Ainsi, ces problèmes de rafraichissement intempestif à la validation qui ralentissait le tout n’existe plus.

La transition entre fenêtres, entre modes, entre modèles, etc., est beaucoup plus réactive et fiable.

Les scripts s’exécutent bien plus rapidement.

Certains calculs et certains scripts pouvaient avoir des comportements étranges, obligeant souvent à faire l’acrobate sans aucune raison apparente. Une correction de bugs à ce niveau a été faite de façon très poussée.

Meilleure gestion de la mémoire.

Plus rapide en réseaux (surtout avec FileMaker Server 11).

FileMaker Pro 11, est la première version aussi aboutie au niveau «couche basse» de ce qu’on appelle la phase 2 de FileMaker.

EXCLUSIVITE MACPLUS

De ce laboratoire, viendra assez rapidement une version 64 bit de FileMaker Server. Un «prototype» d’une nouvelle version Server de FileMaker a été présentée lors de la DevCon.

Pour une action qui nécessite de la version Server actuel 48 secondes à s’exécuter, elle ne réclame plus que 0.5 seconde avec ce «Prototype» de serveur 64 bits à venir!

A chaque mise à jour son lot de nouvelles fonctions de calculs et de scripts :

Récapitulatif

Pour ma part, les plus importantes nouvelles fonctions sont :

La possibilité de «Fusionner» une $$Variable comme une rubrique de Fusion…

Intégrer un $$Variable dans une recherche

Dans les nouvelles actions de script et déclencheurs de script :

Action de script exécuter une recherche rapide : recherche les enregistrements correspondants à un ou plusieurs mots d’un texte que vous avez défini ou d’un texte renvoyé par une fonction de calcul.

Déclencheur de script SurSortieModele : déclenche l’exécution d’un script avant la fermeture d’un modèle.

Déclencheur de script SurValidationObjet : déclenche l’exécution d’un script avant la validation et l’enregistrement d’un objet actif.

Déclencheur de script SurChangementVue : déclenche l’exécution d’un script en cas de changement d’affichage (formulaire, liste ou tableau).

Fonction Obtenir(NomPrivilègesCompte) : renvoie le nom du jeu de privilèges utilisé par le compte ayant servi à ouvrir la base de données.

Fonction Obtenir(PrivilègesEtendusCompte) : renvoie la liste des mots-clés, séparés par des retours chariot, pour les privilèges étendus. La liste qui est renvoyée est basée sur le compte utilisé pour ouvrir le fichier de base de données.

La fonction Obtenir(TexteRechercheRapide) renvoie le texte saisi dans la zone de recherche rapide. Consultez la rubrique Obtenir(TexteRechercheRapide).

Fonctions modifiées

L’interface utilisateur a été modifiée ainsi que la présentation et le comportement des boîtes de dialogue Mac OS afin qu’ils correspondent davantage aux normes Mac OS X.

Amélioration de l’interface utilisateur des menus personnalisés :

L’interface utilisateur a été améliorée de façon à simplifier la création et la gestion des jeux de menus personnalisés.

Copier/collier et importation de fonctions personnalisées : vous pouvez copier, coller et importer des fonctions personnalisées dans la liste appropriée ou entre fichiers.

Écran de démarrage rapide revu : cet écran permet de créer, convertir, ouvrir et gérer très rapidement des fichiers locaux, distants et favoris. Vous pouvez également consulter les didacticiels, didacticiels Vidéos et autres ressources utiles, comme le forum FileMaker.

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Conclusion

Après avoir été invité a visiter le siège social de FileMaker Inc à Santa Clara en Californie l’an passé, il m’a été confié qu’une sorte de «laboratoire de recherche» avait été créé il y a plusieurs années. Son rôle ? Inventer le FileMaker d’après-après demain.

Tout comme un moteur de rendu en 3D utilisé dans des jeux ou un algorithme de compression, un moteur de base de données est une chose tout aussi complexe a élaborer.

Proposer sans cesse des nouvelles fonctions, améliorer la stabilité, augmenter la rapidité et l’efficacité, le tout en suivant les évolutions du système (MacOS Classic vers MacOS X) et matériel (680×0, PPC, Intel), le tout sur deux plateformes différentes MacOS et Windows, tout en conservant une compatibilité avec le passé est un véritable casse tête chinois.

FileMaker dispose d’un laboratoire ou travaille l’élite de l’élite mondiale en la matière, et les «vieux de la vieille» comme moi qui utilisent FileMaker depuis les origines, ne doivent pas en croire leur yeux de voir d’ou vient ce «petit» logiciel capable de ne gérer que 128 caractères par rubrique a ses débuts, et ce qu’il est devenu aujourd’hui.

Je dois confesser, que pendant ma visite a Santa Clara, une émotion m’est venue, tant le chemin parcouru par ce petit Poucet, que Microsoft refusa de racheter en 1988 est gigantesque. A noter également que 1200 personnes se sont déplacées de par le monde pendant 4 jours entier pour la DevCon 2010 à San Diego. C’est énorme…

Depuis la refonte complète du noyau de la version 7, abandonnant sur le carreau tout l’ancien code hérité de Nutshell et Nashoba, FileMaker ne cesse d’améliorer son moteur d’exécution, fruit des recherches de son laboratoire.

Si FileMaker Pro 7 a été vécu par certains comme une enclume que FileMaker aurait posé sur leur dos, et que que la version 8.5 avait réussi a réconcilier tout le monde, FileMaker Pro 11 est définitivement une version à se procurer, car elle ouvre un nouvel horizon que nous n’avons qu’à peine entrevu : le passage de FileMaker Pro a FileMaker Go pour iPad et iPhone.

Ne manquez pas prochainement notre article sur FileMaker Go et les possibilités illimitées que cette déclinaison semble promettre.

De notre correspondant a San Francisco: Nick Hunter-Mokiatos

Nick sur Twitter: @ Nick_HunterSF