Chromebook : le succès se fait attendre
Il n’est pas si facile de s’installer sur un nouveau marché, surtout quand on n’en a aucune expérience et qu’en plus, il s’agit d’imposer une nouvelle plateforme. La gageure était donc de taille pour Google et sa gamme de Chromebook sous Chrome OS – malgré les efforts du moteur de recherche, ces portables à bas prix (à partir de 249$) fabriqués par des partenaires comme Samsung sont bien loin d’avoir fait leur trou.
Bien au contraire même : Digitimes (à prendre avec les pincettes d’usage) annonce qu’en tout et pour tout, Google n’aurait écoulé que 500 000 portables depuis le lancement de cette nouvelle famille de portables. Autant dire qu’à ce niveau (1% seulement du marché), le moteur de recherche ne risque pas de concurrencer les portables Windows et les MacBook. Les habitudes des consommateurs sont notamment en cause : difficile en effet de passer à un système en «dur» à une plateforme dans le nuage. Les problèmes de compatibilité de fichiers pèsent également dans la balance.
Le départ d’Andy Rubin de la tête d’Android, remplacé par son homologue en charge de Chrome, annonce t-il un rapprochement entre les deux systèmes d’exploitation ? En tout cas, ce n’est pas avec le tout récent Chromebook Pixel que Google va redorer le blason commercial de ses portables : l’engin est en effet tarifé 1 299$.
