Balsillie : voulait ouvrir RIM
RIM opère son propre réseau à travers une batterie de serveurs qui transportent les données. Cette infrastructure privée a permis le décollage des solutions du constructeur, qui la «loue» aux opérateurs.
Dans l’optique d’une ouverture plus large, les opérateurs auraient pu proposer des forfaits peu onéreux pour accéder à Twitter, Facebook et autres réseaux sociaux par exemple. Mieux, BBM, l’outil de messagerie de RIM (et joyau de la couronne), aurait pu se montrer compatible avec les produits mobiles pommés et ceux de Google. Une véritable révolution copernicienne pour le fabricant du BlackBerry !
Cette proposition, pour iconoclaste qu’elle semblât, était de nature à remettre RIM au centre du jeu; malheureusement, le conseil d’administration de l’entreprise ne l’a pas entendu de cette oreille. Balsillie a ensuite démissionné.
Ce mouvement d’ouverture a déjà débuté avec Blackberry Mobile Fusion, et peut-être que RIM, poussé par la situation difficile dans laquelle il se débat, poursuivra dans la voie que voulait emprunter Balsillie.