L’ère du WiFi gratuit
Les accès publics sans fil à internet (hotspots) sont de plus en plus nombreux dans l’ensemble des pays occidentaux, mais leur coût d’utilisation les réserve encore à une minorité d’utilisateurs économiquement aisés. Selon les principe que même les moins fortunés doivent aussi rapporter de l’argent, les tentatives de mettre en place des réseaux de points d’accès gratuits, financés par la publcité, se multiplient.
Ainsi, Google a annoncé son intention de mettre en place à San Francisco de nombreux points d’accès ; l’utilisateur devra, en contrepartie, supporter de nombreuses publicités ciblées en fonction de sa localisation, et répondre à de nombreuses questions sur son âge, son sexe, ses revenus, etc. Google teste déjà deux de ces points d’accès depuis cet été. D’autres villes, telles Chicago et New York.
Sur le même principe, mais cette fois-ci en Europe, la société irlandaise Free Hotspot met en place des points d’accès gratuits, essentiellement à Londres et Paris, et référence tous les accès gratuits existants. On en trouve ainsi 87 en Ile-de-France, 14 en région PACA, 2 en Alsace… Free HotSpot compte équiper, sans aucun coût pour eux, les propriétaires ou gérants de lieux de fort passage (cafés, hotels, restaurants, centres commerciaux, espaces de réunions ou d’expositions) qui en feront la demande.
La plupart des analystes économiques affirment qu’un système de ce type, entièrement financé par la publicité, n’est pas viable, et que la seule solution pout faire décoller l’utilisation des hotspots serait un accord entre les différents opérateurs pour que tout abonné à l’un d’eux puisse utiliser tous les accès, selon une tarification forfaitaire, et non plus à la minute.