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Matériel

iPod nano, le test

Il est beau ce nano ! Le dernier-né de la gamme iPod a fait une entrée fracassante le 7 septembre version 2 ou 4 Go, remplaçant les iPod mini qui ont disparu du catalogue du coup. Mais est-il aussi séduisant à l’usage…?

MacGregor

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Autant le dire tout de suite, cet iPod nano donne envie de le tenir dans ses mains tellement il est petit, “classe” et esthétiquement irréprochable. Les concepteurs de la firme de Cupertino ont encore une fois fait du bon travail, il n’y a rien à redire. Sauf que les traces de doigts sont permanentes au vu du matériau utilisé. La couleur noire en façade accentue de surcroît le phénomène.

L’écrin et les câbles

Comme d’habitude, mais là j’avoue que c’est particulièrement réussi, l’écrin de livraison du produit est soigné. Tout est fait pour rendre votre produit luxueux et prolonger cette sensation de velours, que l’on peut avoir en ayant essayé le baladeur sur les stands de présentation. Le iPod nano est livré avec une paire d’écouteurs, le câble USB 2.0 pour la connexion, les petites notices de présentation, un adaptateur pour iPod Dock et deux jeux de protection pour vos oreillettes. Un CDROM d’installation vient compléter la panoplie, qui sera inutile si vous avez effectué les dernières mises à jour iPod Software du 23/09/05, et si la version iTunes 5.0.1 est installée sur votre disque dur.
Quant à l’installation, elle est toujours aussi simple, vous connectez votre iPod nano via le câble USB 2.0 au Macintosh affin d’effectuer une recharge complète de l’appareil avant utilisation (environ 2h35). L’icône monte sur le bureau comme un disque dur pour vous permettre de commencer à glisser des données dedans et parallèlement elle apparaît aussi dans iTunes. Quelques réglages vous seront demandés, la fenêtre « musicale »apparaissant vous présentant l’espace disque disponible. Notre modèle de test est un 2 Go, soit 500 chansons au format AAC, ce qui est amplement suffisant pour un footing ou un trajet en métro !

C’est toujours un iPod

Effectivement, la dénomination commerciale “nano” en plus, mais ce baladeur est toujours basé sur le concept iPod : molette cliquable, simplicité d’utilisation afin d’emporter sa musique n’importe où. Le nano se décline en deux versions, l’une de 2 Go (soit 500 chansons au format AAC) et une seconde de 4 Go (1000 chansons). Les coloris au choix sont le blanc et le noir – ce qui permettra de moins se poser de questions au moment de l’achat !

Le baladeur se recharge via le port USB du Macintosh. La firme de Cupertino recommande de n’utiliser que la version USB 2 afin d’avoir assez de puissance pour la recharge, de même que les ports du clavier ne sont pas conseillés car pas assez puissants. Mais une connexion Firewire 400 n’aurait pas été gênante soit-dit en passant…
Pendant la recharge du baladeur, vous ne pouvez rien faire d’autres que d’attendre la fin de l’opération, même naviguer dans les menus est impossible. Un message d’alerte « ne pas déconnecter » est affiché en permanence sur l’écran principal.

L’utilisateur féminin qui succombera à cet iPod nano, trouvera un précieux allié lorsqu’elle désirera se refaire une beauté entre deux rendez-vous, car le « miroir arrière » du baladeur vous permet de vous regarder le visage dans son intégralité ! Comme quoi, des utilisations détournées peuvent surgir là où l’on ne les attendait pas…

Concernant l’autonomie, nous avons mis en fonctionnement le baladeur en continu afin de vérifier son autonomie réelle. Il appert que le iPod Nano a tenu 10h23 minutes. Mais cela va dépendre des options que vous aurez paramétrées comme le temps de rétroéclairage, le son, etc. La firme de Cupertino nous annonce une autonomie estimée de la batterie rechargeable Li-ion, de 14 heures.

Les mensurations du nano :

Hauteur : 8,9 cm
Largeur : 4,1 cm
Profondeur : 0,69 cm
Poids : 42 g

Enfin, ce baladeur vous permet (et c’est le but) d’écouter votre musique en toute simplicité. Recharger son iPod nano, le formater, synchroniser ses données, embarquer des photos et des contacts. Bref, il fait tout, il le fait bien. Concernant la possibilité de visualiser des photos et de mettre en action un diaporama sur fonds musical, je ne vois pas trop l’intérêt au vu du format étroit de l’écran…

Conclusion

Ce dernier opus de la saga des baladeurs Pommés est une réussite incontestable. L’appareil est de qualité, esthétiquement magnifique (hormis les traces de doigts permanentes sur le modèle noir principalement) et sa minuscule taille, en fait un objet désiré. Personnellement je n’avais pas encore cédé aux sirènes du phénomène iPod, mais pour la première fois j’ai acheté un baladeur Apple car celui-ci, le nano, est différent des autres. Il a vraiment de « la gueule » dans sa robe noire et ses dimensions lilliputiennes permettent de le transporter n’importe où et n’importe quand. Je ne regrette pas mon achat même si le tarif de vente est scandaleusement trop élevé, à cause de la taxe pour copie privée perçue par la SORECOP et des marges visiblement importantes dégagées par le constructeur… À vous de voir, mais entre le plastique amélioré du shuffle et le format plus imposant de l’iPod classique, la nano est un extra-terrestre attirant qui nous fera oublier sans difficulté le mini 🙂

le poids, les dimensions
le design, la qualité de fabrication, le matériau
le concept de la molette digitale
le miroir arrière pour les femmes 🙂

le prix, vraiment trop élevé (239€ 2Go – 319€ 4Go)
les traces de doigts permanentes 🙂