Galaxy S5 : le non-événement de Samsung
Pas la peine de suivre la conférence de Samsung pour tout connaître du Galaxy S5 : le constructeur a proposé dès hier à la plupart des sites à Barcelone une présentation du porte-étendard sous embargo. Le Galaxy S5 ne viendra pas bouleverser la gamme Galaxy, en particulier au niveau du design très proche du S4 et du S3. La coque arrière, en plastique, reprend l’aspect « faux cuir » du Galaxy Note III. Au rayon caractéristiques, on trouve un écran de 5,1 pouces (1.920 x 1.080), un processeur quad-core Snapdragon 801 cadencé à 2,5 Ghz, le support de la 4G, le wi-fi 802.11ac MIMO, 2 Go de RAM, de 16 à 32 Go de stockage, un slot microSD, un capteur photo de 16 mégapixels, une batterie de 2.800 mAh, le tout engoncé dans un boîtier de 8,1 mm d’épaisseur (et 145 grammes).
L’une des « nouveautés » du S5 est le capteur d’empreintes digitales intégré à même le bouton d’accueil (on fait dans l’original chez Samsung comme toujours), mais on reste bien loin de la transparence du Touch ID : pour se faire reconnaitre du smartphone, il faudra glisser le doigt de haut en bas ou inversement. Plus intéressant, on y trouve aussi un cardiofréquencemètre ainsi que la certification IP67, de protection contre l’eau et le sable. Le système d’exploitation est évidemment Android 4.4 avec une surcouche TouchWiz moins ronflante qu’à l’habitude (les pressions de Google ont dû faire leur effet). Les tarifs se situent entre 649 et 699 euros, pour un lancement en avril.
Que penser de ce nouveau porte-étendard ? Pour le moment, il faut bien avouer que ce modèle ressemble à un Galaxy S4 un peu amélioré. On est loin de la révolution, ce d’autant que Samsung a visiblement mis la pédale douce sur les fonctions bonus (dont personne ne se sert de toutes manières). Et l’usage du plastique pour un smartphone haut de gamme et vendu comme tel reste un mystère.
