L’iPad écrase toujours le trafic internet en Amérique du Nord
Le taux d’usage web des tablettes sous Android, c’est, tout au moins en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada inclus) l’équivalent du Big-Foot : certains prétendent en avoir vu, d’autres y croient vaguement, mais personne n’est vraiment sûr de son existence.
Comment en effet expliquer qu’avec une Pdm en volume estimée à près de la motié du marché des tablettes, la tablette Android (tous fabricants confondus) ne se retrouve qu’avec près de 20% de taux d’usage sur internet pour ce début de janvier 2014, si l’on en croit les chiffres de Chitika qui s’appuient quand même sur les données de plusieurs dizaines de millions d’utilisateurs ?
Certes, en un an, l’iPad a perdu 3 petits points de Pdm, passant de 81% d’occupation du traffic tablette à 78,2, mais la domination est telle, sur un marché qui finira en plus par se stabiliser, qu’il est logique de se poser la question de la pertinence des chiffres de part de marché en volume quand l’écart est aussi flagrant avec le taux d’usage. Une tablette comme cale-meuble, cela reste utile, mais en quoi est-ce encore une tablette ?
Si l’on veut vraiment aller au delà de cette domination écrasante, notons donc qu’Amazon reste scotché à 7,7% de taux d’usage, plus de 70 points de pdm derrière Apple tout de même, suivi ensuite par Samsung qui effectue un sprint spectaculaire pour finir à un peu plus de 6% de taux d’usage. Google et surtout Microsoft n’atteignent même pas les 2% du trafic nord-américain des tablettes, un score qui s’apparente à un échec total, et la preuve que l’acte d’achat en soi n’est que l’une des étapes établissant la pertinence d’un système sur un marché donné.
Allez, on ne redira pas ici dans ces colonnes “Android = le nouveau Symbian“, fort en volume et faible en usages “riches”. Mince, trop tard.