Rob Enderle se croit responsable du départ de Ballmer
C’est sans doute ce qui vient de se produire avec Rob Enderle, analyste infatiguable et Windows “fanatics” reconnu, réputé aussi pour ses sorties anti-Apple notoires, n’hésitant jamais à pondre un énième édito censé démontrer que la fin de la firme à la pomme est toute proche.
Cette fois, un record vient sans doute d’être atteint dans l’art de se faire passer pour beaucoup plus important qu’on ne l’est réellement. Enderle endosse en effet pas moins que le rôle de principal acteur dans le départ annoncé de Steve Ballmer à la tête de Microsoft. Sans ironie, sans second degré bienvenu en de telles circonstances, le chroniqueur indique sans rire qu’il avait notifié de fortes réticences au sujet de Ballmer dés 1999 et qu’en 2002, invité chez Bill Gates, son avis aurait pesé lourd dans l’isolationisme qui aurait alors pesé sur le futur CEO de Microsoft. Sans le soutien fort des autres membres de l’équipe dirigeante, et dans la ligne de l’avis négatif d’un Enderle tellement influent qu’il en aurait changé le cours de l’histoire, Ballmer n’aurait pas pu mener ses missions à bien, avec la conclusion que l’on sait.
Gruber a été le premier à dégainer sur son blog DaringFireball, et ne trouve pas de mots adaptés à la lecture presque surréaliste de ce billet qui, faut-il le rapeller, est écrit de la main de l’un des analystes américains les plus reconnus. Dans un élan d’une incroyable modestie, Enderle conclut même en ces termes : ” je considère le départ prématuré de Steve Ballmer comme l’un de mes plus gros échec personnel“.
Que dire après cela ?