À l’époque où Apple n’avait « que » cinq milliards de dollars en banque, Steve Jobs avait voulu faire un chèque d’un milliard à AT&T. C’était un peu avant le lancement du premier iPhone, où Apple négociait pied à pied avec l’opérateur pour obtenir les meilleures conditions pour le smartphone révolutionnaire. Steve Jobs, qui bien évidemment était en première ligne dans les négociations, était exaspéré par les pleurnicheries des représentants d’AT&T qui perdaient un temps fou à s’inquiéter sur les risques de l’accord à venir. « Vous savez ce que nous devrions faire pour qu’ils arrêtent de se plaindre ? », avait annoncé Jobs tel que le rapporte Raj Aggarwal, un consultant en télécommunications impliqué dans ces négociations, lors d’une réunion. « Nous devrions faire un chèque d’un milliard de dollars et si le deal ne fonctionne pas, ils peuvent garder l’argent. Donnons leur un milliard et qu’ils la ferment une fois pour toute ».
Du Jobs tout craché ! Au final, Apple n’a pas eu à faire un chèque d’un milliard de dollars et AT&T ne peut que se réjouir du contrat. Aggarwal se rappelle également d’une demande jugée farfelue à l’époque : Jobs avait demandé un forfait tout compris (voix, données et SMS illimités) à 50$ par mois. « Il arrivait avec ce genre de demandes exorbitantes et se battait pour elles – et il obtenait bien plus que ce que les autres auraient pu avoir ». C’est grâce à cette implication que l’on a échappé aux logos des opérateurs sur nos iPhone, ou encore les auto-collants Intel sur nos Mac…
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