Apple paie tous les impôts qu’il faut

Tim Cook et Peter Oppenheimer passent actuellement à la question des sénateurs américains, pour s’expliquer sur les techniques d’optimisation fiscale de l’entreprise afin d’économiser de l’impôt. Les représentants US ont eu la dent dure, en estimant que Cupertino avait mis en place un système complexe d’évitement de l’imposition, en passant notamment par des filiales «fantômes» basées en Irlande (ce qui risque d’ailleurs de provoquer un clash diplomatique avec les autorités du pays). Durant la séance de questions/réponses, Tim Cook a une fois de plus rappelé l’impact d’Apple sur l’économie américaine : 6 milliards d’impôts en 2012 (1$ sur 40$ récoltés par le trésor US provient d’Apple !), 600 000 emplois directs et indirects créés sur le sol américain.

«Apple conduit de vraies opérations dans de vrais lieux avec des employés Apple qui vendent de vrais produits à de vrais clients», a déclaré le CEO d’Apple, très remonté lui aussi. «Nous payons toutes les taxes que nous devons. Chaque dollar. Nous ne respectons pas seulement la législation, mais nous respectons aussi l’esprit des lois». Il a néanmoins proposé d’aménager le droit concernant le rapatriement de l’argent en-dehors des États-Unis, un trésor de guerre qui se monte actuellement à plus de 100 milliards de dollars. La taxe sur cet argent se monterait à 35% si d’aventure Cupertino souhaitait le récupérer, ce qui serait «très cher», a souligné Tim Cook. «Malheureusement, le code des impôts n’est plus en phase avec l’ère numérique».

Parmi les informations intéressantes qui sont sorties pour le moment de ces échanges, notons la remarque du même Cook concernant la ligne de production d’un Mac aux États-Unis : l’usine de manufacture sera située au Texas. Il n’a en revanche pas dit quel Mac en particulier y sera produit. Pour terminer sur une note plus légère, John McCain et Tim Cook ont eu un échange amusant. Le sénateur a ainsi demandé pourquoi il devait toujours mettre à jour ses apps sur son iPhone; ce à quoi le CEO a répondu qu’il travaillait tout le temps à améliorer ses produits.

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