Impôts : Apple livre sa vision des choses
Apple y rappelle les «centaines de millions d’emplois» créés directement et indirectement aux États-Unis par ses activités. Le constructeur a contribué à hauteur de 6 milliards de dollars au budget américain, et ce sera sans doute 7 milliards pour 2013. L’entreprise assure aussi ne pas utiliser d’«astuces» pour éviter de payer trop d’impôts. Apple y fait notamment référence à son QG européen en Irlande : beaucoup d’analystes financiers estiment qu’il s’agit là d’un moyen déguisé d’échapper -légalement- aux taxes nationales. Toutes les activités fiscales d’Apple sont frappées du sceau de la légalité, elle ne possède pas de compte offshore dans une île des Caraïbes ou dans les îles Caïman.
Il n’en reste pas moins vrai qu’Apple sait exploiter à fond tous les moyens à sa disposition pour éviter les taxes (ne serait-ce que pour l’iTunes Store européen basé au Luxembourg… mais il y a ici un problème au niveau communautaire). Le document met aussi en avant quelques propositions pour réformer le système de rapatriement des fonds à l’étranger, en proposant notamment une taxe moins élevée – Apple se dit prête à verser plus d’argent au trésor US si besoin. Le prêt de 17 milliards contracté pour financer le programme de versement de dividendes l’a été dans «l’intérêt des actionnaires», explique Cupertino, qui souligne une fois plus sa participation dans l’économie américaine.