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Justice

Accord anti-débauchage : la class action s’éloigne

iMike

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Apple, Google, et cinq autres grands noms de la Silicon Valley (dont Disney, Adobe, Pixar…) sont depuis quelques années au coeur d’une affaire de collusion. Cinq ingénieurs accusent ces sociétés de s’être entendues afin de ne pas débaucher sauvagement les employés de talent chez les uns et chez les autres. De fait, ces ingénieurs reprochent aux entreprises qui se seraient compromises dans cet accord illégal de ne pas avoir joué le jeu de la libre concurrence et de la circulation des personnes (sans parler de la pause dans l’inflation salariale). Malheureusement pour eux et pour la class action qu’ils ont mis sur la table, la juge Lucy Koh (qui s’occupe décidément de tous les dossiers délicats) a estimé qu’ils n’avaient pas produit suffisamment de preuves pour que l’action en nom collectif puisse se poursuivre en l’état.

Cependant, Koh a donné une nouvelle chance aux plaignants : la juge fédérale s’est ainsi dite pleinement au courant que de nouvelles preuves sont apparues dans cette affaire, tandis que la nature des allégations de «conspiration» et le désir de régler ce problème d’un coup d’un seul plaident en leur faveur. Par le biais d’une class action, les ingénieurs et tous ceux qui voudront se joindre à eux sont susceptibles de gagner plus d’argent que via des plaintes autonomes. Cependant, si la plainte collective devait échouer, ils auraient la possibilité de déposer des poursuites individuelles.

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