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Prospective

MacOS X ou linux ?

MacGregor

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Décidément, les systèmes Unix, font couler beaucoup d’encre dans le Monde de l’informatique. Le plus célèbre d’entre eux defraie la chronique depuis bientôt sept ans en se plaçant petit à petit comme l’unique alternative à Windows dans le Monde Wintel. Je parle bien sûr de Linux, un Unix libre que l’on nomme exactement "Linux GNU". Mais il semble que ce dernier fasse un effet boule de neige sur la plateforme Macintoh également. Non seuleument par le fait que la version Linux PPC 2000 est arrivée chez nous, que Suse porte la très célèbre 6.4 au mois de juin pour nos machines, mais surtout dans l’attente du nouveau Système d’exploitation de la firme à la Pomme : Mac OS X (pour OpenStep eXtended). Une nouvelle ère va arriver en même temps que ce système. Véritable révolution car la série du traditionnel MacOS est abandonnée au profit d’une nouvelle architecture qui est incarnée par le noyau Unix. Le mot est laché. Oui Mac OS X fait partie de la famille des systèmes Unix et c’est à ce titre qu’il nous apporte toutes les fonctionnalités intrinsèques de cet OS, qualités reconnues par tous depuis fort longtemps mais réservées aux professionnels…

Les Systèmes Unix…
Ce système existe depuis les années 1970, mais c’est grâce au succès de l’un de ses "rejetons", j’ai nommé Linux, que ce système a fait des émules dans la communauté informatique du monde entier. Pour la plupart d’entre nous, le système Unix c’est quelque chose d’hermétique et surtout d’effrayant. Normal, il est resté cantonné dans le monde des professionnels (scientifiques, chercheurs, serveurs, et autres applications spécialisées…). Dans ces milieux, Unix s’occupe de faire tourner des applications dédiées, en quelque sorte des "prologiciels". Donc c’est fort logiquement, que le Grand public que nous incarnons, n’a que peu d’interêt à se pencher sur ce système. Car la grande qualité d’un Unix, c’est que l’on peut le modeler en fonction de ses besoins. Il existe des centaines d’Unix adaptés aux besoins des professionnels. Et ça, c’est impossible à faire avec nos OS traditionnels tels que Win 9x et MacOS. A part modifier la couleur du bureau et la taille des icônes, on ne peut en aucun cas compiler le noyau ! Et pour cause, le code source est propriétaire, il n’est pas disponible dans le cadre de l’Open Sources (comme linux, l’un des 4 Unix libres). De plus, Unix c’est un peu comme le mode MS-Dos, pour ceux qui ont connu cette interface préhistorique ils comprendront…Des commandes ésotériques, voilà l’interface d’Unix. J’en ai déjà des sueurs froides…:-). Cette interface se nomme le Shell (à ne pas confondre avec la station-service du même nom). Forcément, il est utile de posséder une bonne maîtrise technique pour "s’amuser" sous un Unix. Mais Linux possède pourtant une interface graphique, me dire-vous? Et c’est bien un enfant Unix? Certes…Mais ce n’est pas une interface unique et standardisée comme l’est celle de MacOS ou de Windows. Tout un chacun peut développer son interface, si tant est qu’il possède les qualifications informatiques requises. Ce domaine sous Linux est géré par Gnome ou KDE, les interfaces graphiques les plus connues (mais non ehxaustives). C’est grâce à ces dernières, que la convivialité graphique sous Linux a fait un bond et a contribuée à son essor depuis quelques temps. Mais point de standard pour les développeurs. Qu’est-ce qui fait le succès des sytèmes Unix? Et bien, malgrè une apparence qui nous rappelle l’époque "néolithique", cet OS rime avec stabilité et puissance. Et il en est ainsi depuis 20 ans. Le secret tient en deux termes principalement: multitâche préemptif et mémoire protégée. Et à la différence d’un Macos ou d’un Windows, Unix gère de façon époustouflante les domaines de la mémoire et du processeur qui sont présents sur un computer. D’une manière générale, les composants d’un ordinateur sont optimisés et utilisés "à fond" sous un système d’exploitation de ce genre. Rien ne se perd sur la planète du multitâche…:-)

Le multitâche préemptif

Les systèmes Unix gèrent de façon optimale la distribution des ressources aux applications ouvertes. Chaque logiciel tournant se voit attribuer par le système, le strict "nécessaire" et rien que cela. Forcément, on obtient un ensemble plus rapide, plus fluide et optimisé en fonction de la cadence et du type de processeur. C’est ainsi que grâce au système Unix, des vieilles machines (PowerPC 6100 ou PC 486 DX) retrouve une deuxième jeunesse et sont toujouurs dans le coup. Alors que nos OS traditionnels (compatibilité ascendante oblige) en font des antiquités. Donc ainsi, vous pouvez jouer à Quake et retoucher une image en même temps, sans subir les âffres d’un ralentissement notable, c’est le famaux multitâche. Pour notre MacOS actuel (mais aussi pour le concurrent d’en face), on parle le de multitâche coopératif…Vous voyez toute la différence à l’écran lorsque vous copier-coller un dossier et que vous surfez en même temps. Le Mac souffre terriblement…:-)

La mémoire protégée

Deuxième grande qualité du système. Cela permet à l’utilisateur qui voit une application planter subitement, cette dernière va le faire dans son "espace réservée" sans géner le reste du système et surtout sans obliger l’utilisateur à redémarrer. En fait, l’espace mémoire est cloisonné en fonction du nombre d’applications qui tournent. C’est tout simplement génial.

Et MacOS X dans tout ça ?
Justement, nous avons vu les défauts persistants des systèmes Unix: absence d’interface standardisée et conviviale, complexité dans l’installation et la mainteance de l’OS. Le challenge du futur OS Apple est d’apporter les qualités légendaires de MacOS "classique" (convivialité, ect…) pour effacer ces difficultés Unix tout en exploitant de manière optimale ses qualités fabuleuses pour les particuliers. Ce bijou s’appelle MacOS X. Attention, seuls les processeurs G3, G4 et suivants auront droit à ce bain de jouvence technologique. Optimisation oblige. Pour les autres, MacOS 9 sera l’ultime évolution. Steve Jobs a présenté la star des systèmes d’exploitation pour les particuliers, en Janvier lors de la MacWorld Expo de San Fransisco. C’est le retour du Grand Bleu mais sans les dauphins, ni Rosanna Arquette…:-). L’interface graphique se nomme Aqua et remplace donc la version Platine de MacOS actuel. Du bleu, du bleu et rien que du bleu. On aime, ou on n’aime pas, mais l’indifférence n’est pas de mise…comme depuis deux ans chez la firme à la Pomme. Si je devais definir Aqua en fonction des quelques images en preview que j’ai eu, je dirais: transparence, légèreté et grande classe. Mais cela n’engage que moi, bien entendu. Alors un Unix pour tous? C’est possible et c’est pour bientôt, si notre firme préférée ne rate pas son pari audacieux…:-)

Linux GNU et MacOS X complémentaires ou concurrents ?
Pour clôre cet article qui est le dernier de la saga Linux commencée il y a quelques semaines, j’ai choisi de donner la parole à deux MacUsers spécialistes du Monde Linux, et qui font de surcroît (pour la cas d’Eric) tourner les différentes versions en développement de MacOS X Client. Ils se sont exprimés en toute liberté, en toute objectivité selon leur personnalité propre. Leurs points de vue sont ainsi pertinents, pour ne pas dire (éventuellement) prémonitoires…:-)