.aus : de l’impôt supplémentaire pour Apple
Les rapports entre Apple et l’Australie ont été difficiles ces derniers mois. Après la polémique autour de l’iPad 4G qui a poussé Cupertino à changer le nom de l’ardoise pour un plus réaliste iPad Wi-Fi + cellular (la tablette n’accrochait pas les réseaux LTE des opérateurs australiens), le pays vient d’infliger une amende salée au constructeur californien. La branche locale d’Apple devra ainsi reverser 28,5 millions de dollars supplémentaires au fisc local, ce qui porte la facture totale à 94,7 millions pour une déclaration fiscale annuelle de 4,9 milliards de revenus.
Cette affaire tombe au moment où de plus en plus de gouvernements en Europe s’interrogent sur les taxes et les impôts reversés par les grands groupes, Apple et Google en tête, qui ont fait de l’optimisation fiscale un sport de haut niveau. En France, Apple n’a ainsi versé que 6,7 millions d’euros au titre de l’impôt alors que le chiffre d’affaires annuel dans l’hexagone se monte à 3,5 milliards.
Globalement, Cupertino ne règle que 1,9% de taxe sur ses revenus hors États-Unis. Rien n’est illégal dans l’architecture fiscale mise en place par Apple (et par les autres sociétés visées), mais en cette période de vaches très maigres, les États pourraient bien renforcer les contrôles.
