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Economie

.fr : paysage de la téléphonie après Free

iMike

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free mobile

Six mois après son entrée tonitruante sur le marché français de la téléphonie, Free Mobile a réussi son pari : il a complètement bouleversé un paysage jusque là sagement tenu par les trois opérateurs «historiques», obligeant ces derniers à mieux se positionner au niveau des tarifs et des services. Cette réussite se lit dans un chiffre, celui du nombre des abonnés enregistrés par Free : 3,6 millions de clients pour les offres du quatrième opérateur, soit un million de plus qu’en mai dernier.

Free représente désormais 5,4% du marché français, soit un chiffre d’affaires de 320 millions d’euros pour la seule branche téléphonie d’Iliad, la maison-mère de Free. Ce dernier vise une couverture de 75% de la population d’ici la fin 2014, avec une part de marché de 15% à moyen terme.

Tout cela se fait évidemment sur le dos des autres opérateurs. Si du côté d’Orange, on a annoncé fin juillet que le chiffre d’affaires était resté stable au premier semestre 2012 (21,8 milliards d’euros) avec des offres à bas coût qui ont permis de maintenir un bon niveau de recrutement, c’est moins le cas chez Bouygues Télécom. L’opérateur accuse une baisse de son résultat net de 57% : 71 000 clients en moins rien qu’au deuxième trimestre ! Cette hémorragie est à mettre sur le dos des clients prépayés, car les clients «forfaits» sont en croissance : +55 000.

B&YOU, la réponse «low cost» de Bouygues à Free compte 452 000 abonnés.

Chez SFR, c’est aussi la soupe à la grimace mais surtout du côté des revenus, en baisse de 5,9%. Versant recrutement, on compte 122 000 abonnés supplémentaires, soit 16,414 millions en tout.

Avec CP

Les Echos