Apple vs Samsung : Google prend du recul
Des représentants d’Apple, de Samsung et même de Microsoft s’étaient déjà exprimés sur le verdict explosif en guise de point (presque) final à l’un des procès de l’année.
Face à la déroute de Samsung, visible autant dans la panique de ses dirigeants que dans la chute de son action en bourse de 7% à l’ouverture en Corée (du jamais vu depuis 1998), le géant de l’internet semble vouloir prendre ses distances.
Il s’agit visiblement de rassurer les partenaires OEM de Google qu’Android n’est pas un cadeaux empoisonné, le genre d’OS soit disant gratuit qui peut vous flinguer une réputation devant un tribunal.
Au sujet des brevets incriminés, “la plupart ne viennent pas d’Android et nombre d’entre eux sont ré-examinés par le bureaux des brevets américains.” ajoute l’américain, lâchant un peu son meilleur partenaire dans la course aux PDM d’Android, pour mieux se couvrir.
On comprend que Google ne veuille pas voir le nom de son OS amalgamé avec un verdict qui désigne sans aucune ambiguité le numéro un des ventes de mobiles Android comme un simple contrefacteur. Ce n’est pas sûr néanmoins que cette réaction ait un effet quelconque : la plupart des éditorialistes américains et même européens ont noté le coup très dur que cette décision de justice faisait peser potentiellement sur Android, ne serait-ce que parce que toute situation qui fragilise le plus gros acteur de ce marché éclabousse aussi, et de façon mécanique, le numéro un de la recherche web.
