Spotify : des apps et des dollars
Ces apps offrent du contenu spécifique pour chaque artiste : le logiciel dédié à Quincy Jones comprend ainsi des morceaux exclusifs, des listes de lecture ainsi que des artworks et des interviews avec le maître. Chacune possède son propre thème et permettent de mieux connaître le chanteur ou le groupe, tout en créant une «connexion profonde» avec l’auditeur. Ces logiciels sont disponibles au sein de l’App Finder.
L’autre actualité est plus économique. D’après une source anonyme proche de Spotify, le service est la deuxième source de revenus pour les les maisons de disques, après l’iTunes Store. La boutique d’Apple a fait un chèque de 3,2 milliards de dollars aux labels en 2011, et on doute que Spotify ait atteint ce niveau de rémunération – d’ailleurs, la source indique qu’il existe un fossé entre iTunes et Spotify.
Cependant, Sean Parker, qui a investi dans la jeune pousse suédoise, a déclaré lors d’une conférence SXSW que Spotify allait dépasser Apple en terme de contribution à l’industrie du disque dans les deux ans. On verra si cet optimisme se vérifiera.